samedi 26 décembre 2009

Visiteurs marseillais!

MAis qui êtes vous?????
Je ne devine pas du tout qui est à Marseille et que je connaisse...(?)

samedi 14 novembre 2009

Berlin!

Après un an et demi me re voilà à Berlin!
quel bonheur de se balader dans la ville et de revoir/découvrir tant d'endroits dans une atmosphère très particulière, celle de Berlin!
Bon il y a aussi beaucoup de choses qui ont changé, la ville est très à la mode et donc elle perd de son cachet avec tous ces touristes (en grande partie français, et mer**!) qui grouille de chez partout et ses restauration deçi delà.
La "East Gallery" a été repeinte (c'est le plus long tronçon du Mur de Berlin qui est conservé en un seul morceaux), c'est pas mal mais beaucoup de peintures originelles ont disparues pour laissé plus de place à celles qui plaisent (au fameux touriste qui m'enquiquine).
je en me plains pas, j'ai découvert le Flohmarkt près de Badeschiff et de bonnes adresses où faire des brunchs à 8euros pour un buffet de saumon fumé! Le Tiergarten était de toute beauté, comme on dit, avec une myriade de couleurs orangées, jaunes, vertes et brunes.
Anna une amie Italienne m'a hébergée pendant toute cette semaine et c'était très sympa! Elle habite une colocation avec des jeunes allemands très bavards et intéressant, quand la flemme de trainer dehors m'emparait, la bonne excuse était de pouvoir discuter en allemand avec eux =)
Bien sûr, il y a eu la fête pour les vingt ans de la chute du mur. Bien sûr cela a eu lieu le seul soir où il pleuvait des cordes avec un vent glacial! Mis à part les intempéries, il n'y a pas eu trop de foule et un spectacle bien rodé avec des chutes de dominos le long de l'ancien tracé du mur, près du Parlement et de la porte de Brandenbourg. Sarkozi, le président russe et Hillary Clinton ont chacun fait un petit discours avant que la parole ne soit donnée à Angela Merkel..et oui j'ai vu TOUT ce petit monde, même Berlusconi en train de roupiller pendant les discours!!

Mercredi...rotes Dach =))

mercredi 14 octobre 2009

Milan

Flemmarde je suis...
découvrez donc en images:

mardi 13 octobre 2009

La bougeotte continue

oula lalalala

Déjà presque trois mois de passés depuis que j'ai pu découvrir Les Montagnes Bleues aux portes de Sydney ainsi que Melbourne et je n'en ai toujours pas parler...enfin ça ne vous manque pas de trop non?
Après un retour à Townsville pour tout le mois d'Aout pour rassembler mes affaires, visiter encore un peu les environs, mon stage s'est (bien) fini. Je me suis envolée le 24, atterri le 26 en Europe après 3 avions, un bus, un taxi. Strasbourg n'a été que de passage avant Dinard et Paris (et oui le tourisme continue, surtout en France!)

Je suis maintenant encore un peu "en voyage" en logeant à la cité U, qui est SUPER jolie et dont le cadre me plait beaucoup plus que celui que j'avais il y a un an au Kremlin Bîcetre. J'apprends maintenant le Belge et le Canadien, qui sont des parlers qui détendent énormément.

"Ostie de sacrément grosse torche" !! ça c'est la pire chose que vous puissiez dire à quelqu'un que vous n'aimez pas, mais alors pas beaucoup. Faut le savoir quand même? (c'est du Canadien)
Pour ce qui est du Belge, je n'ai pas de grandes expression, l'accent est très dur à détecter au fur et à mesure...car il prennent l'accent français. J'adore l'originalité de leur cuisine: pates au lait, Tomates à la mayonnaise, spaghettis à la mozarella, du presque classique qui change un peu!

dimanche 6 septembre 2009

Chez les Belges

Me voila déjà installée depuis hier à Paris. J'ai une chambre dans la maison des Belges à la cité internationale de paris (14ème arrondissement)
C'est bien et grand... et j'ai ma grande pote Diane qui a débarqué aujourd'hui, donc c'est le pied!

pour m'écrire des mots doux ou m'envoyer des paquets de chocolat (Lindt de préférence, merci):
9 A. Boulevard Jourdan
Cité internationale de Paris
Maison des étudiants Belges
Chambre 530

mardi 1 septembre 2009

Bien rentrée!

Me voila bien rentrée depuis mercredi 26 aout!!

la semaine dernière est passée très vite bien sur, le dernier lundi a été relax toutefois!! le mardi 25 aout, j'ai eu la chance de partir définitivement du 31 Hale Street pour l'aéroport de Townsville en taxi .
Un premier avion m'a emmenée à Sydney ou j'ai pris un bus pour changer de terminal et prendre un second avion avec quelques passes d'affaires d'une valises en soute a la valise en main pour satisfaire les normes! puis après 40minutes de massage de pieds a Singapour ou l'avion refaisait le plein de fioul, je suis partie pour frankfurt dans un troisième avion, il étaient 22h30 heure locale.
Au final j'aurais eu un déjeuner, trois diners, un gouter et un petit déj, deux chocolats chauds et 3 jus de tomates avant d'arriver a la gare de l'aéroport de Frankfurt ou j'ai pris l'accent apeuré d'une australienne pour prendre un train gratos pour la gare centrale de Frankfurt. La j'y ai pris un second train pour Offenburg ou il a fallu cahnger pour un troisième train/TER direction Krimmeri stade de la Meinau!!

hourra!! je suis bien arrivée! bon, seulement pour la nuit car le lendemain direction Dinard dont je reviens aujourd'hui. il fallit bien que je rentre aujourd'hui avant d'aller demain dans le haut Rhin!
tout ça pour dire que j'enrichis la SCNF et Qantas de jour en jour en bonne consommatrice et que je n'ai pas le temps de mettre a jour mon blog;
pourtant vous n'échapperez pas aux récits des visites de Melbourne, Sydney, des Montagnes Bleues, et des derniers weekends à Townsville!! et ou beaucoup de retard s'accumule, désolée, je remets a jour tout ça dès que possible!

samedi 22 août 2009

Délire géologique: Le centre rouge

ASPECT GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE

Le Commonwealth d'Australie, capitale Canberra, couvre une surface de 7 741 200 km2, soit 15 fois la France , avec vingt millions d'habitants dont seulement 1% d'Aborigènes qui peuplent l'île depuis 40 000 ans. Les premiers Européens sont arrivés en 1606 et ont commencé à coloniser le pays en 1788. La langue officielle est l'anglais alors que coexistent environ 200 autres langues (aborigènes et immigrantes) sans qu'aucune loi n'en interdise l'usage. Le système politique est une fédération de six états et onze territoires.

L'Australie est un pays plat en grande partie recouvert de zones désertiques ou semi-arides. Seule la côte orientale est bordée de chaînes montagneuses avec le Mont Kosciuszko, 2 229 m , point culminant du pays. L'Australie du sud-est et du sud-ouest bénéficie d'un climat tempéré, la partie nord étant tropicale humide. Le climat est fortement influencé par les courants océaniques qui encerclent littéralement l'île.

L'Australie est riche des productions minières de son sous-sol : premier producteur mondial de bauxite et de diamant, mines de charbon, de fer, de plomb, de cuivre, d'or, d'argent, d'uranium (12 000 tonnes exportées), et pétrole dont la production dépasse 200 000 barils par jour. Les terres arables couvrent environ 6% du territoire et la sécheresse y sévit parfois. L'Australie est pratiquement autosuffisante du point de vue agricole et exporte vers l'Europe de la viande de mouton et de bœuf.

L'Australie est parfois appelée « lucky country » : la dette publique est inexistante, les comptes publics sont au vert et les impôts diminuent.

L'Australie est un très vieux continent (croûte de 3,5 Ga contenant des zircons de 4,4 Ga) qui fait partie de la plaque indo-australienne. Cette plaque comprend deux continents, l'Inde et l'Australie, qui se déplacent vers le nord à la vitesse moyenne de 70 mm/an, séparés par l'Océan Indien. Au Cambrien, l'Australie appartenait au supercontinent de Gondwana qui regroupait l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Inde, Madagascar et l'Antarctique. Au Mésozoïque ce supercontinent a fini par se scinder, la dernière scission Australie-Antarctique ayant eu lieu il y a 100 Ma.

A l'Archéen l'Australie était formée de trois cratons : Yilgarn, Pilbara et Gawler.

Au Protérozoïque, des bassins sédimentaires se sont formés, entrecoupés de glaciations successives, et les stromatolites, ces matelas cyanobactériens apparus à l'Archéen et qui furent les premiers signes de

vie, se sont abondamment développés. Enfin, il y a 1,6 Ga, les trois cratons et les bassins se sont

assemblés pour former l'ossature de l'Australie actuelle. C'est à cette époque que se sont mises en place les formations minérales, sources actuelles d'or, de cuivre, de plomb, de zinc, d'argent et d'uranium. C'est vers 600 Ma, au Protérozoïque Supérieur, alors que l'Australie occupait une latitude proche de l'équateur, qu'est apparue une glaciation, probablement la plus importante que la Terre ait connue. Les régions équatoriales étant couvertes de glaces, les géologues en ont conclu que toute la Terre devait être englacée. Cette époque a été appelée « la Terre boule de neige », ou « snowball earth ». En Australie ce fut la glaciation marinoène dont les traces sont visibles dans le North Territory. C'est aussi à la fin du Protérozoïque que les alluvions issues du démantèlement d'une chaîne de montagne, les Peterman Ranges, ont été à l'origine de la formation d'Ayers Rock (Uluru) et des Olgas (Kata-Tjuta).

Les stromatolites, seule « matière » vivante à l'époque, rejetaient de l'oxygène. Cet oxygène se recombinant avec d'autres éléments a été à l'origine de nouveaux organismes et de nouvelles formes de vie plus complexes qui ont fini par supplanter les stromatolites. Il s'agit de la faune d'Ediacara dont on peut observer les premiers fossiles dans les Flinders Ranges datés de 550 Ma.

Il y a de 535 à 400 Ma (Cambrien, Ordovicien, Silurien), une importante explosion de vie marine a eu lieu dans des mers peu profondes qui recouvraient la partie ouest de l'Australie, tandis que des sédiments se déposaient à l'est dans des eaux profondes et que plusieurs arcs volcaniques andésitiques puis rhyolitiques formaient les premiers reliefs de la côte orientale. La mise en place de plutons granitiques, l'érosion et les mouvements de compression est-ouest ont remanié la morphologie de l'Australie durant tout le Paléozoïque.

Durant le Carbonifère et le Permien, l'Australie a connu une succession de périodes de glaciations, de dégel et d'érosion avec la formation de bassins de tourbes qui ont été à l'origine des charbons. Le magma a continué à s'épancher à l'est du continent sous forme de volcans ou de flots de lave. Les traces des périodes de glaciation sont encore visibles en maints endroits : rochers striés, poli glaciaire, poudres de glaciers, blocs erratiques, dropstones…

A la limite Permo-Trias a eu lieu une grande extinction des espèces. Cette extinction a été attribuée aux trapps de Sibérie qui se sont répandus sur 1,5 million de km2 durant plus d'un million d'années et qui ont complètement modifié le climat de la planète.

Durant le Trias et le Jurassique, l'Australie est devenue de plus en plus chaude : sont alors apparus les ammonites, les dinosaures, les reptiles et les premiers mammifères. Il y a 154 Ma, l'Inde s'est séparée de l'Australie et les mers se sont mises à envahir pratiquement toutes les plaines du continent jusqu'à atteindre un maximum au Crétacé, il y a 117 Ma. Le volcanisme de la côte orientale est resté toujours actif, devenant parfois ignimbritique. La tectonique de compression et d'extension a joué le long de cette côte.

Il y a 50 Ma, à l'Eocène, l'Antarctique et l'Australie étaient complètement séparés. De nouveaux courants marins se sont alors établis au sud de l'Australie provoquant des changements climatiques : les périodes humides, de refroidissements et d'aridité se sont succédé. Les déserts de sables et les grands lacs salés sont apparus à l'intérieur du pays, et ceci d'autant plus que l'Australie remontait vers le nord, donc vers les régions équatoriales. Les derniers millions d'années ont vu alterner des périodes de glaciations avec bas niveau marin et des périodes relativement chaudes avec haut niveau marin.

D'une façon générale, les grandes déformations tectoniques des régions voisines n'ont eu que peu d'effet sur l'Australie qui reste un continent relativement stable. En témoigne la Grande Barrière de Corail située au nord-est et qui s'étend sur quelque 2 000 km . Pour qu'une telle Barrière puisse se former, il faut un continent stable, une mer peu profonde et chaude, peu de prédateurs (l'homme y est actuellement le plus virulent !) et un afflux approprié de sédiments provenant de rivières côtières calmes.

LE CENTRE ROUGE, ULURU ET KATA-TJUTA

Partant de Coober Pedy vers le nord, toujours en suivant la Stuart Highway , après 850 km d'une route parfaitement rectiligne, dans une platitude absolue, et où circulent les « road trains », on atteint Alice Springs, le Centre Rouge de l'Australie, le très touristique « Red Center ».

Uluru

Géologie de Uluru et de Kata-Tjuta

Dans l'Australie Centrale, le socle protérozoïque affleure au nord dans le massif de l'Arunta et au sud dans le massif des Musgrave, massifs séparés par le bassin sédimentaire d'Amadeus qui est riche en ressources pétrolières. Alice Springs se trouve au pied de l'Arunta et au bord d'Amadeus.

Alice Springs est construite sur un granite leucocrate contenant du quartz, du plagioclase et des orthoses, daté de 1,7 Ga. De nombreux monticules rocheux peuvent être escaladés dans la ville même.

Le site naturel peut-être le plus célèbre d'Australie est Ayers Rock, appelé maintenant Uluru, situé au bord des Musgrave, à 460 km au sud-ouest d'Alice Springs. Uluru est une montagne isolée d'environ 3 km de long et de moins de 2 km de large qui surgit de la platitude du désert qu'elle surplombe de quelque 300 m . Uluru est « considéré » par les agences touristiques comme le plus gros monolithe du monde ! On verra que c'est une interprétation simpliste, ce qui n'enlève rien à la beauté du site. Particulièrement au coucher et au lever du soleil.

Uluru, comme les sommets voisins des Kata-Tjuta (appelé autrefois les Olgas), ont été formés par des dépôts sédimentaires datés de la fin du Précambrien qui provenaient de l'érosion d'une montagne, les Peterman Ranges. Le lieu où se trouve maintenant Kata-Tjuta était plus près de la source de ces sédiments, ce sont donc des blocs de granite, de gneiss et de roches magmatiques qui se sont en priorité déposés et qui apparaissent maintenant sous forme de conglomérats. Sur le site actuel d'Uluru, situé plus loin de la source de sédiments, ce sont des éléments plus fins et des sables contenant beaucoup de feldspath qui se sont déposés en couches successives et qui sont devenus des grès arkosiques dont on voit aujourd'hui très bien le litage subvertical. Il ne s'agit donc pas d'un monolithe. Il y a 550 Ma, quand l'érosion a cessé, la région a été recouverte par une mer peu profonde. Puis, il y a 400 Ma, la mer s'est retirée et un très fort mouvement de compression a affecté toute la région. Les couches sédimentaires se sont alors plissées et de nombreuses failles sont apparues. L'érosion, essentiellement éolienne, a joué à nouveau, rabotant le paysage et seuls les reliefs les plus indurés sont restés pour apparaître maintenant au-dessus d'une immense plaine alluviale et de dunes nées il y a 60 Ma. Aujourd'hui, l'érosion éolienne se poursuit activement et les dunes formées de sable rouge s'accumulent. Uluru et Kata-Tjuta sont des vestiges montagneux plissés émergeant d'une immense plaine rouge.

Uluru et Kata-Tjuta sont situés dans un Parc National qui est la propriété privée de la tribu des Aborigènes Anangus. Il est donc recommandé de respecter le site, les « lieux sacrés » et de ne pas photographier les Aborigénes ; l'escalade est interdite, et le géologue doit laisser son marteau dans son sac. Néanmoins des circuits géologiques sont aménagés et parfaitement documentés. A défaut d'échantillons de roches on peut rapporter de beaux clichés.

Enfin, le Centre culturel Aborigène offre toutes les informations utiles : géologie, vie locale, peintures aborigènes, artisanat …

Quoique moins touristique qu'Uluru, les nombreux sommets en formes de têtes de Kata-Tjuta et qui surplombent la plaine de quelque 500 m , entaillés de profonds et pittoresques défilés dans les conglomérats, sont géologiquement beaucoup plus intéressants.

Deux, parmi les trente têtes de Kata-Tjuta

Paysage du Centre Rouge

Le centre rouge Australien: Les Olgas ou Kata Tjuta

Le meilleur pour la fin!!
Le deuxième jour de notre périple dans le centre rouge, nous somme allés après un bon petit déjeuner avec le lever du soleil sur Uluru, les ce qui va nous plaire le plus: les 36 domes des Olgas (nom anglais) ou encore Kata Tjuta (nom aborigène).
Formé en même temps qu'Uluru, Kata Tjuta n'est pas un seul massif roc mais 36 avec une texture différente... ce sont d'énorme pouddingues (c'est dingue, non, Benoit?)!!
Parenthèse: (Uluru et Kata Tjuta sont deux restes d'évantail sédimentaires venant de la même chaines de montagnes, créés à la même époque donc. Kata Tjuta était plus proche de la chaine, en amont et regroupe des sédiments plus grossier (galets, cailloux de la taile d'un avant bras) alors qu'Uluru était plus en aval et rassemble des fins sédiments (sable). Les deux formations ont été compressées en même temps pour faire des dépots sédimentaires des roches. Les forces de compresison n'ont pas eu la même direction: au niveau de Kata Tjuta les couches ont été inclinées a 75°, alors qu'Uluru cela a été a 90° (verticale parfaite). Uluru a donc des stris qui forment des crevasses avec les temps (zones de faiblesses entre le strates, maintenant orientées vers la verticale) alors que Kata Tjuta s'est plus craquelé comme une tablette de chocolat. Avec le temps, chacun des carreaux s'ets dissocié et lissé, maintenant ils sont en forme de dome (comme des Nègres plutot) et ce sont d'énormes POUDDINGUES!! c'est ouf! la paroi n'est pas lisse mais toute irrégulière a cause des cailloux qui résistent un peu plus à l'érosion. Dans les bouts qui tombent entre les domes, les affleurements sont magnifiques)

Nous y avons vu un éléphant!:
avant de nous enfoncer dans le dédalle de dômes rouges:

Nous nous sommes baladées pendant 2 bonnes heures à travers les dômes mais apparemment nous n'en n'avons vu qu'un tiers! Il ont pas mal de trous sur leur surface qui seraient des impacts d'éclairs! Comme le terrain est plus que plat aux alentours, ils attirent d'autant plus la foudre et en plus ils concentrent des minéraux ferreux/ferriques donc ils prennent cher!

Pour les images:
- si le diaporama si dessous ne marche pas: http://picasaweb.google.fr/AnneLiseKL/KataTjuta220709?authkey=Gv1sRgCNCMiMiB6-nKowE&feat=directlink

- le diaporama:

mercredi 19 août 2009

Jeunesse australienne

Ce blog a pour but de vous faire partager mon quotidien durant les 16 mois passes a l'étranger et si le récit et la mise en page de mes "grosses" sorties touristiques prennent beaucoup de temps, j'ai l'impression de vous présenter qu'une partie de ce qui se passe et que vous ratez une partie de mon quotidien aussi, avec la rencontre de la culture locale. Ce n'est pas représentatif de ce que je vis réellement.

Je vous présente donc dans cet article ma rencontre avec Jo, le jeune australien qui vient d'emmenager dans la maison. Jo est souriant et il aime le monde. Jo se balade torse nu car il vient de me lancer nonchalamment son Tshirt dans la figure pour me demander mon avis quant a la supportabilite de son odeur. Jo s'en va en boite tous les soirs pour boire le plus d'acool possible. Jo boit le plus d'alcool possible AVANT de partir en boite car en boite cela coute plus cher. Jo vient de se faire larguer par sa petite copine qui apparemment prefere un type qu'il m'a decrit comme ressembalnt a un chien (?). Jo est content quand son ex petite copine n'est pas la quand il sort en boite et qu'il rencontre des "chicks" (poules) qui lui demandent de l'embrasser. Il est content quand son ex petit copine sort en boite avec lui car elle conduit la voiture et dort chez lui apres. Jo se nourrit aux nouilles chinoises instantannees 7j/7, 24h/24. Jo met des jeans troues pour sortir car autre chose qu'un jeans "c'est ringard". Jo me presente ses amis (18-19 ans) qui debatent sur le nombre de "chiks' qu'ils ont embrassees ou bien de celui qui a bu le plus le weekend dernier. Jo rigole quand je lui dis que la seule pillule que je prends est contraceptive et que meme si elle ne me rend pas stone, j'en prends tous les soirs et je continue a prendre la meme. Jo me demande s'il peut laver ses chaussettes avec ma lingerie et m'aider a etendre le tout. Jo a toujours un sujet de conversation et il est tres arrangeant, toujours d'accord avec tout le monde. Jo est vraiment rigolo et divertissant- a la maison, je le remercie pour l'animation qu'il amene pour mes dernieres semaines a Townsville!

En gros Jo me fais sentir super mature et d'une sagesse bouddique et je soutiens toujours et encore que la meilleure des soiree n'est pas celle ou on ne se rappelle pas de ce qu'il s'est passe!

samedi 15 août 2009

Le centre rouge Australien: Uluru

Icone de l'Australie, Uluru (= Ayers Rock) est très prisé par les touristes qui veulent y grimper, chose tout à fait interdite dans par la tradition indigène à qui appartient le Rocher. Comme le budget des touristes qui veulent grimper est assez généreux, les gens montent toutefois.
Lever de soleil
L'idée ne m'était pas venue de monter - je ne savais même pas qu'on pouvait y monter! Ce rocher est très impressionnant par ses couleurs, sa taille et ses formes, la balade le long de sa base nous a largement suffi en fait!
Coucher de soleil
Uluru parait rouge très rouge quand le soleil donne dessus, gris juste avant le lever du soleil, noir juste après et violacé lors d'un orgage. Autant vous dire que c'est un régal pour les photographes et nous nous sommes pas privées pour mitrailler ce gros roc posé sur le désert! De loin, il parait tout lisse mais de près on s'aperçoit qu'il est tout strié, c'est étonnant comme il change d'aspect selon le point de vue.

Pour les aborigène, ce rocher est un grosse aubaine: il cumule les précipitations qu'il stocke, donc il y a de l'eau, il y a des essences d'arbres rares et ... des animaux! Pour eux, cela représente un énorme supermarché quoi.
Bien sur, pour expliquer cet oasis au milieu de nulla part, la mythologie qui entoure le lieu est très dense et complexe. On peut y être initier mais étape par étape et en tant que touristes basiques venant pour la première fois, nous n'avons eu droit qu'aux histoires que l'on raconte aux enfants (puisque selon la tradition aborigène, on est aussi inculte qu'un enfant donc on ne peut pa accéder aux histoires les plus érudites et complexes). Les mythes expliquent la formation d'Uluru et de ses moindres recoins (pourquoi telle forme ici, tiens ce truc là ça vient d'où: tout a une explication) mais ils délivrent aussi des morales avec des fables. J'airais bien aimé en apprendre un peu plus mais le huide était minable et de toute façon je n'étais pas encore assez éduquée pour apprendre les histoires du niveau supérieur.
Nous avons eu droit au lever de soleil sur Uluru et au coucher du soleil sur Uluru. Ne sousestimez pas l'intérêt et l'argent en jeu pour ces deux moments: les voitures et bus affluent vers les parking désignés pour le lever ou le coucher et s'alignet dans un brouhaha infernal avant de cracher des hordes de gens armés d'appareil photos et d'alcool. Nous, nous ne faisons pas exception à la règle (sauf qu'on n'a pas l'alcool!)
Nous avons pu approcher ou voir Uluru à maintes reprises durant les 3 jours dans tour. Une fois en prenant le petit déjeuner sur la route pour les Olgas (Kata Tjuta), au retour des Kata Tjuta pour le coucher du soleil, en faisant des balades autour du rocher ainsi qu'un deuxième lever de soleil près du parking spécial pour, ce qui donne autant de lumières.
Pour être franche, Kata Tjuta, un autre site, a ma préférence et de loin devant Uluru, mais Uluru reste le "must be", LE truc à faire dans le coin. KataTjuta est un troupeau de domes de roches (36 en tout) proche de Uluru. Au lieu d'avoir un seul rocher au milieu de nul part, il y a 36 rochers au milieu de nul part et beaucoup moins de touristes! Kata Tjuta est aussi un site sacré pour les aborigènes et il a été formé à la même époque que Uluru, par le même phénomène géologique (si c'est pas fou tout ça!). Un autre article plus tard sur ces domes magiques, là je vous laisse avce un diaporama de photos sur Uluru avec des légendes pour vous expliquer un peu:

mercredi 12 août 2009

Humeur du moment: Farewell Rocketship

Children Collide - Farewell Rocketship

Verse 1-

This world it is not safe,

We must make plans to leave this place,

We’ll build a colony,

On nearby planets known to me,

Bridge-

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to all the ones I’ll miss,

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to war and politics,

Verse 2-

No time to warn your friends,

That they’ll stay here and meet their ends,

Sneak up without a trace,

And start a brand new human race,

Bridge-

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to all the ones I’ll miss,

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to war and politics,

Chorus-

Farewell rocket ship,

Farewell rockets ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Verse 1 again-

This world it is not safe,

We must make plans to leave this place,

We’ll build a colony,

On nearby planets known to me,

Bridge-

I tried, I tried, I tired, I tired, I tried to warn them it’s too late,

I’ll try, I’ll try, I’ll try, I’ll try, I’ll try my luck in outer space,

Chorus-

Farewell rocket ship,

Farewell rockets ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Verse 3-

We won’t need a doctor; we won’t need a scientist,

We won’t need an army, or a TV we’ll just need you and me,

*music*

Chorus-

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

We won’t need an army, or a TV we’ll just need you and me.


http://www.youtube.com/watch?v=F5gDtqTJcM0

vendredi 31 juillet 2009

Pas de nouvelle, bonne nouvelles, trop de nouvelles, ???

Et voila, a peine rentrée que je croule sous le bombardement de nouvelles!

J'ai en tout et pour tout 4 colocataires qui ont apportes chacun leur dose de changement:

- Greg qui a eu ses 50 ans samedi dernier et qui a fait une mega fête que j'ai ratée, étant alors a Sydney. Cette fête du samedi explique pourquoi certaines de mes possessions mobilières, comme mon canapé, sont partout ailleurs que chez moi (dans le jardin en l'occurrence);

- Elly et Mitch qui ont acheté une nouvelle maison! ils s'en vont donc dans une semaine ou deux, le temps de déménager;

- Mark qui revient d'un mois et demi de vacances avec sa copine et qui est maintenant fiance! il se marie le 19 décembre et ira a Perth (de l'autre cote de l'Australie par rapport a Townsville). La maison se vide et Townsville ressemble d'autant plus a un navire que quittent les rats car Martine est partie maintenant ainsi que Lizet MA (seule) pote de mon age au laboratoire!

Même une partie des chercheurs du laboratoire sont partis pour Cairns, et en vélo en plus (Cairns se situe a 350km pour information). Ils sont un peu fous et c'est pour cela que je les aime bien mais sans eux le laboratoire est calme, disons! (ils reviennent la semaine prochaine, c'est juste une récolte de fonds pour la lutte contre le cancer qu'ils se tapent le trajet jusqu'à Cairns).

Je suis en conclusion en train de me faire psychologiquement préparée de manière naturelle par Townsville a mon éjection hors d'Australie. Cela adoucit un peu l'atterrissage a Paris ou l'on attend de moi quelques rapports de stage, des cheques d'inscription et d'autres choses similaires!

mardi 21 juillet 2009

le centre rouge australien: Alice Springs et Watarrka


View Larger Map

Passons au bijou du voyage: le centre rouge! Le centre pour le centre de l'Australie et rouge parce que les sols sont rouges, donnant la même couleur mais avec des tons différents aux montagnes, au sable, au rochers et à la poussière que vous respirez!!

Nous arrivons à Alice Springs depuis Cairns qui est sur la côte Est. Le survol près d'Alice Springs offre déjà de belles vues car ce n'est plus de la savane, de la foret tropicale ou de la grande barrière de corail mais des terres rouges marbrés de bruns sans végétation!!
Alice Springs est la ville touristique pas très sympa dans le désert. Premièrement, c'est une ville plus qu'isolée et il n'y a pas de ressources pour en faire une ville vivante. Deuxièmement l'afflux massif de touristes gonfle les prix et artificialise la ville. Pour finir, le niveau de vie des aborigènes (beaucoup plus nombreux dans le Territoire du Nord, état dont les colons anglais ne les ont pas chassé vue l'infertilité des sols) est bas et il y a beaucoup de problèmes sociaux découlant de cette cohabitation entre aborigènes SDF et drogués et les touristes sirotant leur champagne devant le coucher de soleil d'Uluru.
La bonne chose à Alice Springs est la diversité des galeries d'art aborigène qui sont très très chères (et pourtant les artistes sont pas riches!! mais les tenants de la galeries si) mais ils faut le dire, offre de quoi régaler l'appétit de peintures, gravures et artisanat!

Pourquoi Uluru à Alice Springs? Parce qu'Alice Springs est la ville la plus proche (à quelques centaines de km!) d'Uluru, encore appelé Ayers Rock. Uluru avec le kangourou le symbol de l'Australie et la majorité des touristes s'y rende tel un pélerinage! Après avoir récupérées par un minibus à alice Springs, nous partons pour trois jours dans le centre. On dormira à la belle étoile dans les "swags", sac à viande en tissu ciré et agrémenté d'un matelas et on verra les principaux sites: Watarrka (Kings Canyon), Kata Tjuta (les Olgas) et Uluru ( Ayers Rock). Tous les trois sont des formations géologiques différentes (je me trémousse de joie), portent un double nom: un aborigène sensé et un autre anglais en lien avec celui qui a financé l'explorateur qui les a découvert; enfin, tous les trois sont d'une grande importance aux aborigènes.

Nous commencons par Watarrka, canyon d'un coté qui a aussi une gorge de l'autre. La différence entre une gorge et un canyon? Les gorges sont formés par l'érosion de l'eau: un cours d'eau creuse les gorges. Le canyon lui est le résultat d'une érosion mixte, avec l'eau, le vent, le sable et avec des fractures. Le sol est fracturé et des blocs de roc tombent d'un coup, ce qui donne des parois très raides, contrairement aux gorges (pentes obliques).
Avec le groupe du bus, nous partons pour une balade de 3 heures avec un maigre repas (et donc les crocs contre la compagnie, et cela ne s'arrangera pas!) dans le ventre. Heureusement que le paysage en vaut le coup! Il y a le canyon qui est joli non pas vraiment pour ça taille mais pour ses couleurs; les gorges; les arbres tortueux; pleins de plis et traces de sédimentation; des fossiles; une "cité perdue" ... et très peu de touristes!!
Le pied!




dimanche 19 juillet 2009

Voici un résumé vite fait de l'expédition vers le Cap Tribulation, depuis Cairns. Cette destination est très connue ici car la route qui y mène est très jolie et offre beaucoup à voir, notamment son parc naturel classé au patrimoine mondial des forêts humides. Très peu d'habitations s'y trouvent et l'on peut y voir des mangroves, des forêts humides, des chutes d'eau et des gorges, des plages paradisiaques et des crocodiles!! Depuis Cairns, nous allons longer la cote pour remonter au nord.

Agrandir le plan
Nous partons le matin de plus ou moins bonne heure avec notre fier destrier:
Nous nous arrètons bien vite pour une pose "point de vue" sur une des plages sur la route. Le pied!! il n'y a personne vu l'heure matinale, mais nous avons une journée chargée, donc nous ne nous arrêtons pas pour longtemps. Dommage car au retour le soleil sera déjà tombé et on y retournera pas (contrairement à ce que - en touristes naifs- nous nous étions dit à l'aller).
Nous nous arrêtons aussi aux Gorges de Mossman. Rassurez vous la photo qui suit n'est pas représentative des gorges en elles-même (elles sont plus grandes) mais étant donnée qu'ici c'est l'hiver, soit la saison sèche, les chutes d'eau ont le débit d'un pipi de chat, ce qui n'est pas très très impressionnant, reconnaissons le!
Par contre, la forêt qui entoure les gorges, avec ses petits ruisseaux et ses arbres recouverts de liane, de fougères et de mousse sont très sympas!


Après les Gorges de Mossman, nous traversons en ferry la rivière de Daintree, infestée de crocodiles (ce qui en fait une grande attraction touristique avec des croisières "Crocodile Dindee"!!) Le panneau indicatif parle de lui même : il est déconseillé de nager par la! Mais avec les crocodiles de cette rivière, cela va plus loin: ce sont des crocodiles d'estuaires, "estuarin croc" qui sont plutot rares et donc protégés. Il est interdit de les déranger en les approchant sous peine d'une ammende de plusieurs milleurs de dollars. Question: si vous vous faites croquez, devez vous payer une amende??

Passés la rivière de Daintree, nous nous engageons dans une magnifique ballade au fin fond d'une forêt humide qui a le bon goût d'être déserté par les touristes car il faut trouver l'endroit (nous avons tourné une demi heure quand même, sachant qu'il n'y a qu'une route principale dans le coin..). J'ai adoré les palmier au feuilles étalées en rond, qui rappellent les éventails dans Madagascar!




Au cours de la ballade, on voit plein d'essences bien sur qui ne poussent pas en France (ni nulle part d'autres mise à part en Océanie) et avec de droles de fruits: ici sur la photo à gauche, c'est une "cassowary plum" que je traduirais par "prune du cassoar"; Je ne sais pas si cela vient du fait que le casoar en mange ou parce que le fruit a la meme couleur de la crête du casoar. Il m'impressionne en tous cas car on dirait un oeuf et il est .. tout bleu!!!
Question: qu'est ce qu'un casoar??
Réponse en image: c'est l'animal le plus représenté sur les panneaux de signalisation menant au Cap Tribulation:
Sur la photo, on ne voit pas très bien mais des rigolos ont dessiné sur le premier panneau signalant un dos d'âne de sorte que cela fasse un casoar mort. Sur d'autres panneaux, ont a eu même la chance d'avoir les légendes "before" (avant) avec le casoar qui marche, surmonté du panneau maquillé pour annoncer un casoar mort avec le mot "after" (après).
Enfin, nous arrivons au Cap Tribulation ou nous nous arrêtons pour une petite heure avant de rebrousser la route. Au delà du Cap Tribulation, la route n'est pus goudronnée et rejoint Cooktown (encore plus au nord). La petite "bourgade" de Cap Tribulation se résume à une pharmacie, une centre d'information pour les touristes et une dizaine de parkings pour accueillir sans trop faire de jaloux les bus des tours organisés, les vans de backpackers et tous les engins de locomotion imaginables loués par les touristes. C'est assez surprenant car la plage de Cap Tribulation est certes jolie mais il y a plus joli sur la route et les autres plages ont beaucoup plus calmes! enfin bon, la forêt humide qui se jette dans la mer avec un liseré de mangrove sur le pourtour, ça reste très joli!
Baignade pour ceux qui veulent:
Avant d'arriver à Cap Tribulation, nous nous sommes arrêtées plein de fois parfois pour une minute ou deux mais cela valait le coup. Encore quelques photos de la forêt humide:

A gauche, une arbre étrangleur : les graines sont déposées par des oiseaux au crux d'une branche d'un arbre hote. La graine germe et les racines poussent jusqu'au sol en même temps que le tronc lui monte. Les racines de l'arbre étrangleur étranglent (on s'en est douté) l'arbre hote en grandissant jusqu'a ce que celui-ci meurt. L'arbre étrangleur est à ce stade assez adulte pour vivre sans son arbre hote-tuteur. L'arbre tuteur étranglé lui se décompose, laissant les racines encercler de l'air. ici, l'arbre étranglé a du basculer et c'est pour cela que l'arbre étrangleur se retrouve en oblique!
A droite, un détails des racines des arbres dans la mangrove. Comme le sol ou sont les racines est très pauvre en oxygène (car recouvert d'eau la plupart du temps + décomposition des matières organiques dans la mangrove), les racines ressortent en petits ponts (trop chou!!) et ont la capacité d'absorber l'oxygène de l'air pour combler le déficit!

Pour retrouver l'intégralité des photos :

http://picasaweb.google.com/AnneLiseKL/TourDAustralie?authkey=Gv1sRgCIqcwKq45oTEwQE&feat=directlink

samedi 18 juillet 2009

dans les plateaux du Tablelands

Nous voilà le premier jour de notre tournée en Australie, Martine et moi! Après avoir déposé nos bagages à l'hotel, nous obtenons laborieusement la voiture de location... qui n'était plus disponible donc à la place nous nous retrouvons avec un 4*4... parfait, nous ne sommes pas habituées ni même avons une fois conduit un 4*4 automatique.... pour commencer en douceur bien sûr nous nous dirigeons vers les hauts plateaux. Comme son nom l'indique implicitement les plateaux du Tablelands..sont en hauteur, ils font donc monter le 4*4 dans les lacets qui n'en finissent pas et ce veau de 4*4 qui engloutit 21L au 100!

Nous faisons une petite marche en bordure du lac Barrine, lac volcanique. Attention chers lecteurs, vous ne le saviez peut etre pas encore mais dans ce tour d'Australie, il y a quelqu'un complètement gaga ... d'arbres, et ce n'est pas moi. Autour du lac Barrine.. il y a des arbres (forcément, c'est de la forêt!) dont deux Kauris (arbres géants comme en Nouvelle Zélande).

Posted by Picasa

vendredi 17 juillet 2009

De retour du tour australien

De retour du tour d'Australie, le travail au laboratoire reprend directement pour quatre semaines avant de rentrer en Europe.

Autant vous dire que pour le moment pas mal de choses se passent, mais il me manque un peu de temps pour mettre les 700 photos prises pendant cette semaine très chargée!

Au programme, je vous raconterais comment nous nous sommes retrouvée a conduire un 4*4 en direction de Cap Tribulation, à photographier les arbres de la forêt humide. Puis on passera à notre épique voyage de 3 jours dans le Centre rouge désertique d'Australie avec les gros rochers rouges qui émergent de la plaine plate.
Après, on passera au retour à la civilisation avec Melbourne et Sydney! (= restaurants européens, petits déj de croissants et macarons français!!)

dimanche 5 juillet 2009

bidouilleuse

Je suis désolée pour ceux qui liront ce billet avec déception vu l'intérêt mais après tout c'est mon blog et j'écris ce que je veux!

Aujourd'hui, grandes aventures:

En arrivant à la plage où je m'échoue pour une demi journée chaque jour que compte le weekend (deux), je suis consternée par la masse de gens agglutinée tout le pourtour de MA plage et où je dois procéder à la cérémonie du tartinage d'huile solaire devant tout le monde!!!!
Et oui, la foule restée sous les cocotier bordant la plage a pu me mater en premier plan en attendant la course de bateaux de très grande vitesse qui a eu lieu quelques minutes après que je me sois enduite d'huile.
C'est étonnant que cet évènement ( la course de bateau à moteur ultra bruyant, pas mon strip-tease + étalage d'huile dans le dos toute seule) ait regroupé autant de monde à vrai dire, je crois que cela tient du fait que les gens ici adorent les gadgets et gros joujoux super puissant. Pour l'occasion il y avait même deux hélicoptères qui survolaient les bateaux au nez effilés. Au final, je ne sais pas qui a gagné, ni même qui étaient les concurrents. La course était impressionnante je dois dire mais c'est bien quand les bruits des moteurs de bateaux et des hélicoptères s'arrêtent!

Deuxième aventure: pour enlever l'huile dont je m'étais enduite en donnant un spectacle, je prends ma douche en rentrant et là! paf, je me retrouve avec le manchon (de l'eau chaude) de la douche qui qui rebondit dans la douche, tout le truc c'est éjecté - ah ben oui, je le savais pas et vous non plus peut être mais dans le manchon il y a un ressort! Donc voila comment j'ai appris en 10 minutes comment réparer un manchon de douche en parfaite autonomie. Je peux vous dire que le shampoing qui vous pique les yeux aide à l'autodidaxie!

mercredi 1 juillet 2009

Petites nouvelles

Mais que se passe-t-il en ce moment??


Je ne peux pas dire "rien" car bien que Townsville est une petite ville provinciale très (trop) calme, avec l'hiver qui est venu depuis le 1er Juin, le beau temps hivernal permet d'avoir un festival, une foire ou une animation chaque weekend.

et oui l'hiver à Townsville cela signifie un temps très sec et chaud, ensoleillé.
Il y eu l'écofiesta (foire tournée vers le développement durable), l'anniversaire des 150 du Queensland (spectacles de danses et concerts sous un chapiteau sur la plage et expo d'art aorigène), le Townsville Agricultural show. Ce dernier a été complètement surprenant car il n'est pas du tout tourné vers l'agriculture comme un salon de l'agriculture mais vers les manèges et la foire. La partie "agriculture" a été relayé au second plan -voire 3eme plan! j'ai vu quand même de très jolis pigeons et volailles, complètement inconnus de moi au moins!



Lui je l'ai appelé Colbert:

Lui je l'ai appelé Benoit Massard:
Si j'ai été déçue de la faible promotion du côté agricole, les manèges et la foire m'ont bien plus aussi!!
Avec Lizet, étudiante hollandaise du laboratoire, nous avons secoué nos estomacs dans les manèges qui tournent et secouent dans tous les sens, regarder les spectacles de moto acrobatique

et... se faire tatouer.





Bon OK, c'est un tatouage temporaire sensé durer une semaine et qui pour moi est parti en 24h (alors que je ne me suis pas douché exprès le soir en plus!!). Mais maintenant je peux dire "je me suis fait tatouer", chacun ses petits exploits!!

Bientot le V8 Dunloop race va venir sur Townsville, c'est une course automobile, THE big évènement qui ets pour la première fois à Townsville, alors c'est le truc "IN" auquel il faut aller, je prends des billets, il parait que l'étudiant brésilien du labo ramènera ses potes brésiliens avec (il est de la même université que Ernst pour ceux qui connaissent)- caliente! Pour l'instant, Lizet et moi nous nous sommes entraînées avec les autos tamponneuses!!

Mais l'évènement à venir est .... Martine en Australie!!! et ça va donner, elle veut tout voir! Nous avons organisé un parcours vers Cairns, la Grande Barrière de Corail survolée, les forêts tropicales et ses casoars, Alice Springs et trois jours dans le désert pour voir le Kings Canyon et Uluru, Melbourne en 3h, Sydney et un opéra à l'opéra,, les Blue montains et visite/shopping de Sydney aussi... J'essaye de la faire sauter en parachute aussi, je vous tiens au courant (sauf si vous être contre: qu'en pensez -vous? réponses à donner en commentaires)

Les photos de la foire de Townsville:

jeudi 25 juin 2009

Un peu de sport

Le rugby ici n'est pas par cliché LE sport Australien, c'est vraiment leur sport favori, tout comme le foot en Europe. Beaucoup le suive de près, tous on une équipe fétiche aux niveau local (ville), régional (état) et national. L'information sportive tourne donc presque toujours sur les nouvelles blessures des joueurs (et il y en a pas mal dans ce sport), des contrats, d'une des compétitions en cours, etc. ET l'information jet set tourne autour autour des joueurs - et bien oui que voulez vous, ils n'ont pas de Carla Bruni-Sarkozi ici! Pour citer deux trois trucs qui ont trôné pendant des semaines sur les plages infos à la TV, il y a eu:
  • le scandale sexuel qui a éclaté en mai. L'équipe des Cronulla Sharks, où une Néozélandaise s'est tourné vers les médias après 7 ans pour raconté à la femme d'un des joueurs qu'il vait organisé une partouze ou elle était pas consentante (http://jezebel.com/5252283/australia-abuzz-over-rugby-league-group-sex-scandal),
  • les pauvres joueurs de Brisbane début du mois qui ont été en quarantaine à cause de la grippe aviaire -maladie qui est devenue pour le coup LA plus grosse source d'angoisse de tout le pays-
  • le coach de rugby qui se met lui même une amende pour ivrognerie dans un hôtel
  • etc... pas très intéressant mais j'y ai le droit quand même!
Hier, le 24 juin, le tournoi entre les différents états d'Australie (l'Australie est un pays fédéral, comme l'Allemagne) a opposé en finale le Queensland à la Nouvelle Galles du Sud... et c'est le Queensland qui a gagné -grosse fierté des habitants d'ici!. C'est aussi la première fois de l'histoire qu'une équipe gagne 4 fois d'affilée ce tournoi, donc les chevilles étaient bien gonflées ce matin!

Un autre sport pratiqué est le cyclisme. Comme c'est du cyclisme à l'australienne, ils sont très compétitifs et cela n'a rien à voir avec le cyclisme pépère du dimanche. Ici faire du vélo cela veut dire se vétir d'un caleçon et d'un Tshirt moulant pour aller plus vite, se lever a 4h de matin pour s'entrainer et faire 200km par semaine -pour aller ou? ben pour aller sur l'équivalent d'une nationale sans piste cyclable ou passent d'énormes camions lancés à 100km qui vous frôlent, faire 20km pour arriver à un croisement ou une station essence et faire demi-tour: ne cherchez pas, c'est du cyclisme à l'australienne. Tout le monde s'est donc moqué gentillement de moi quand je leur ai dit que j'habitais à 45minutes de vélo du laboratoire et que je prenais donc le bus. Maintenant, c'est bon, le bus j'ai donné aussi alors je fais mes 45 minutes de bus (aller) pour me rendre tous les matins au labo et je rentre idem, en vélo.

Après mon cyclisme à la française (je m'épile pas vraiment de près exprès pour aller au boulot en vélo), je me suis mise au squash aussi, le vendredi soir, ce qui relève un peu du masochisme après une semaine et un journée de travail et avant un retour de nuit en vélo. Mais le sport est agréable et je commence à avoir assez de réflexes pour balancer des balles vicieuses pour faire courir mes adversaires (australiens donc très compétiteurs, gagner ou ne pas jouer, tel est le dilemme des Australiens) qui se plaisaient beaucoup a me faire courir après la balle et/ou me faire entrer dans un des murs, emportée par mon élan si fougueux.

Le weekend, vous le comprendrez, je m'échoue sur la plage enduite d'huile à bronzer avec pour unique but de bronzer en ronflant (ou en lisant).

dimanche 21 juin 2009

L'accent australien

Parfois si étrange que les puristes disent que ce n'est pas de l'anglais mais de l'australien, une autre langue; Personnellement, je tenais a vous faire découvrir cette vidéo pour la prononciation de "Potassium Feldspath" qui m'émerveilla à chaque fois que le rangers le prononça. Je dois dire que le rangers est particulier et non représentatif des Australiens standard. Malheureusement, la vidéo ne se charge pas... je ne sais pas ce qu'il se passe, je la mettrai des qeu possible sur You Tube pour vous la transmettre, désolée du désagrément. Ce qui est sur c'est que Benoit
m, tu vas adorer, il y a du gros potentiel de mime!
L'accent australien/la langue australienne dévie de l'anglais pour ces expressions locales, comme "mate" (le pote, hey vieux!), "no worries" (pas de prob, bob!), "cheers" (cool, super, sympa, merci), "hayya" (comment ca va?), "Jeez" (doux Jésus au débit, mais utilisé pour dire "oh la vache" au final), "Barbie" (le barbec, pas la poupée pour enfants!) avec l'expression pahre "I will throw sumethin on the barbie" (litteralement "je vais jeter quelque chose sur le barbec" , plus joliement, "j'organise une BBQ", "footy" (le football américain, un sport de brutes, encore); il y a aussi la prononciation.. en comparaison à l'accent kiwi de Nouvelle Zélande, je dirais qu'ils prononcent le voyelles plus a la française (le "a" se prononce "a" au lieu de "ae" ou "ê": Austr[Â]li[Â]n et non Austr[ê]li[è]n) e qui peut porter parfois a confusion quand ils en abusent! par exemple le "no" (non) qui se prononce ici plus "n[Ao]" que "n[eau]" comme on l'apprend a l'école et au collège!

samedi 20 juin 2009

La culture australienne: le rodéo

donc voila, la vidéo d'une surprenant matinée de Rodéo. ne soyez pas trop choqués par ce qui arrive au taurillon, l'épreuve proposée doit se faire au plus vite et les taurillons n'ont pas le temps de se rendre trop le compte de ce qui se passe. Parfois, comme pour ce taurillon, il résiste ou bien le cow boy n'a pas assez de technique et la prise de karaté visant a coucher en deux secondes le taurillon ne marche pas. Vous pourrez voir dans la vidéo que le taurillon tombe en fait au sol, mais parce qu'il perd l'équilibre, ce qui n'est pas accepté pour l'épreuve, donc le cowboy doit relever le veau (qui en a visiblement marre que le gars lui fasse des papouilles)!
Jetez un coup d'œil a l'ambiance, la musique, la voix du speaker (accent australien) et l'abondance des costumes de cowboys!

jeudi 18 juin 2009

Ambiance de la grippe porcine

Et bien oui, je croyais être bien loin de toute contamination ici en Australie, cette grosse ile loin de tout.. mais c'était sans compter que c'est l'hiver maintenant et que la grippe est de mode poru la saison. bon il se trouve que c'est la grippe porcine, dont peu de personnes - tout comme la grippe normale- en sont mortes mais cela donne un tour dramatique de se dire que le virus est venu du Mexique ... grosse grosse angoisse pour les Australiens car certaines de leurs epquipes de rugby sont mutilees parce que les joueurs sont en quarantaine, tout un drame!!

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/06/17/canberra-releve-son-niveau-d-alerte-sur-la-grippe-a_1207722_3216.html#ens_id=1185166

ci dessus un article du Monde trouve ce matin et que j'aime bien car aux infos ici tout le monde parle de la grippe aviaire et sur les journaux en ligne en France, rien!

si vous avez la flemme:

Canberra relève son niveau d'alerte sur la grippe A
LEMONDE.FR avec AFP | 17.06.09 | 09h44

'Australie a relevé, mercredi, son niveau d'alerte sur la grippe A (H1N1), a annoncé la ministre de la santé, alors que le pays a enregistré plus de 2 000 cas. Les autorités ont créé un nouveau niveau d'alerte baptisé "protection", permettant d'apporter une réponse plus efficace contre le virus, a affirmé à des journalistes Nicola Roxon.

2 026 cas ont été répertoriés en Australie, dont 1 210 dans le seul Etat de Victoria (Sud-Est), selon la ministre. L'Organisation mondiale de la santé a déclenché le 11 juin le niveau 6 d'alerte maximale face à la grippe A(H1N1) désormais considérée comme une première pandémie mondiale du XXIe siècle. La situation en Australie est, semble-t-il, en grande partie à l'origine de la décision de l'OMS.

Mme Roxon a récemment affirmé que les conséquences médicales de la maladie restaient modérées, ajoutant que les quatre personnes admises en soins intensifs souffraient de problèmes de santé antérieurs. L'Australie entre cependant dans l'hiver austral, ce qui selon les spécialistes pourrait favoriser une mutation du virus vers une forme plus dangereuse.

mardi 16 juin 2009

La musique Australienne

Allez... on ne se lasse pas de ce gros cliché!!
Voici une démonstration de didjeriboo, cet instrument australien aborigène, qui est constitué d'un bout de bois creux dans lequel il faut souffler tout en respirant

lundi 15 juin 2009

Periple a travers l'ile du Sud de la Nouvelle Zelande

Voila juin qui passe assez vite et déjà tout le monde prévoit ou a déjà prévu ses vacances pour cet été. Ici a Townsville, depuis le 1er juin, nous sommes en hiver (27degres en journee seulement, plus de pluie). Je ne me sens pas spécialement en hiver donc mais tout de même, finissant mon stage bien tard, je n'aurai pas de vacances cette année!

Mais je en peux pas me plaindre car j'ai pris de l'avance durant l'hiver a noël (qui était en fait pour moi l'été) et je n'ai que très peu écrit sur mon voyage de 3 semaines dans l'ile du Sud en Nouvelle Zélande, ce que j'ai fait maintenant en image, ayant plus que le temps nécessaire pour le faire (Je suis de nouveau toute seule, Stefano est reparti la semaine dernière pour l'Italie).

Voici quelques 500 photos sélectionnées parmi bien plus, datées, localisées (http://picasaweb.google.com/AnneLiseKL/VacancesEstivalesDHiver2008?authkey=Gv1sRgCOi4wreaiLyIDw&feat=directlink) et commentées pour vous faire partager ces trois semaines géniales!!!




mercredi 10 juin 2009

Nouvelles pas fraîches de mon stage

Bonjour à toutes et à tous,

Cela fait bien plus d'un mois que je n'ai plus donné de nouvelles, honte à moi!
Pour ceux que cela intéresse:

Mon stage en Australie:
Cela avance plutôt bien!! le premier mois, j'ai découvert le laboratoire et ses chercheurs mais aussi réussi à calculer la quantité de sédiments (boue si vous voulez) drainés d'un petit bassin versant. Cela consiste à évaluer la vitesse de l'eau de la rivière du bassin, son hauteur d'eau et la turbidité de l'eau. Toutes les données sont recueillies par un système d'outillage inventé par le CSIRO Land & Water, mon laboratoire de recherche mais elles sont plus ou moins fiables et totalement désordonnées car d'autres personnes ont déjà travaillé dessus (ah ces chercheurs, tous des farfelus!) et il y a 10 d'enregistrement de données: c'est énorme!
Enfin, je m'en suis sortie et j'ai pu écrire un petit rapport scientifique (30 pages quand même, en anglais, autant vous dire que je ne me suis pas gênée pour mettre des graphiques et des images!!!) sur la méthode. Cela m'a pris un bon petit mois et demie vu qu'a chaque paragraphe je revérifiais les données et trouvais de nouvelles erreurs que l'on pouvait corriger ou plutôt que JE devais corriger.


Ce fut un travail assez laborieux car tout se faisait sous Excel, donc devant un ordinateur toute la journée, sans l'assurance d'arriver à débugger en fin de journée quand il y avait une erreur détectée le matin. En plus, je dois le dire, cela faisait un bon bout de temps que je n'avais plus utilisé Excel donc tous les raccourcis, les formules et les petites astuces qui font gagner énormément de temps, ben bien sûr, je ne les connaissais plus ou pas encore et j'étais toute seule (dire "autonome" en politiquement correct). Heureusement pendant cette période d'écriture du rapport/correction des données, des sorties sur le terrain m'ont aérer le travail aussi! Le travail sur le terrain est variable: la première fois nous y sommes allez pour réparer l'instrument de mesure (enregistrant des données trop bizarres pour être réelles), une seconde fois pour faire mon premier relevé topographique d'une section de la rivière au GPS (trop cool!! mais très crevant, faut pas bouger, sous le soleil, sans lunette de soleil pour ne pas biaiser le tir de vue dans le GPS et ...les chenilles). Je ferme la parenthèse ici pour pouvoir m'étendre un peu plus sur les chenilles. J'en été donc à ma seconde sortie sur le terrain, très motivée à la suite de la première et aussi très contente d'échapper du bureau pour une journée! En arrivant sur place, le viseur que j'ai mis 30 minutes à régler (travail en autonomie!) ne marche pas très bien donc le technicien, Aaron, qui m'accompagne me demande de me balader ici et la avec le prisme (prisme monté sur un bâton et qui est la cible de l'instrument prenant la mesure) et d'attendre le temps qu'il prenne les mesures du début et essaye de calibrer le tout. (le viseur à gauche et le prisme à droite)

Très fleur bleue, je sors tout de suite mon appareil photo pour en profiter et prendre araignées, vaches, paysages, feuilles, ciel, terre, tout ce qui bouge ou pas en photo.















Notamment toutes ces chenilles trop mignonnes... ben tellement mignonne qu'une est venue me faire un câlin dans le cou et que j'ai nonchalamment écrasé croyant que c'était un moustique. Et bien vous savez quoi??? Les chenilles écrasées dans le cou me donne de l'urticaire sur tout le reste de mon corps pendant une semaine. Forcément, j'étais un peu refroidie par les chenilles toutes mignonnes!


La troisième sortie sur le terrain a été longue, fructueuse et très enrichissante! Nous sommes partis pour deux jours consécutifs mesurer des petits piquets dans le sol le long des ravines dont nous suivons l'évolution. pour faire simple, ce sont des petits piquets plantés en travers de la ravine dont on mesure la hauteur. SI la hauteur a augmentée par rapport à l'année dernière, c'est que l'eau a creusé autour et la un peu déterré: la ravine s'est érodée. Inversement si le piquet ressort moins, il y a eu déposition de terre. Il y a trois sections pour chaque ravine, une au début de la ravine, une plus en aval et une dernière vraiment en aval, à la fin de la ravine. Il y a 10 ravines.. je vous laisse faire le décompte. Si vous suivez toujours, ces piquets mesure l'érosion en profondeur de la ravine et vous vous demandez avec curiosité comment on mesure l'avancée de la ravine (au début)? pareil, avec des piquets situés initialement à 30 cm du bord de la ravine. Si l'année suivante le bord de la ravine s'est rapprochée, alors il y a eu érosion. La distance entre le bord de la ravine et les piquets se fait au GPS, tâche à laquelle j'ai été désignée car je connaissais le fonctionnement. Il y a entre 10 et 15 piquets à chaque début de ravine et le pourtour du bord de la ravine doit être mesuré parfois tout le 10 cm (un pourtour est environ de deux mètres). Chaque mesure est répétée pour avoir plus de précision.... je vous laisse devinez combien c'est long surtout après deux jours sous un soleil de plomb. Je suis loin de me plaindre cependant, cela venait à pic au milieu de semaines d'ordinateur! Maintenant que nous avons toutes ces mesures d'érosion, il faut tout réorganiser sous Excel (mon meilleur ami comme vous l'avez compris quand je travaille "en autonomie"), les rassembler avec les mesures prises les 10 dernières années avant de pouvoir voir s'il y a une relation avec la pluie qui est tombée pendant les périodes de mesure, les pratiques de gestion des pâtures et surtout avec les estimations de sédiments sortant du bassin versant que nous avons trouvé le premier mois. J'en suis maintenant à mon quatrième mois de stage et je suis contente que cela avance, bien sur, cela veut dire que je devrais (conditionnel présent, temps de l'irréel du présent) commencer à rédiger mon rapport pour valider le stage auprès de mon université mais comme toujours, je me dis que j'ai encore le temps!!



Concernant l'organisation de ma vie étudiante et de mes études: j'ai toutes les chances de suivre la dominante d'approfondissement d'ingénierie de l'environnement et des paysages l'année prochaine pour ma dernière année en école d'ingénieur agronomie à Paris. Je viens de recevoir la réponse de l'école et j'ai un logement réservé à la maison des Belges (!) dès septembre à la cité internationale universitaire de Paris. Si quelqu'un y va ou connait quelqu'un qui y est, faites le moi savoir! La rentrée pour moi sera le 7 septembre et je suis sensée (officiellement) finir mon stage le 31 Aout... Officiellement car je n'ai pas pris le billet d'avion retour et il me semble qu'une semaine pour faire le voyage, me réhabituer au décalage horaire, revoir un peu de monde à Strasbourg ET emménager à Paris avant le 7 septembre...est trop court!

samedi 6 juin 2009

La religion et le culte en Australie

Après quelques frayeurs a la vue de la palette des églises se disant chrétiennes et la cohabitation avec les temples masoniques, je me suis décidée a en savoir plus sur ce que je considérais comme des sectes...

Déjà en Nouvelle Zélande, je m'étais rendue compte de la complexité du culte et des différence entre toutes les églises, parfois voisines de coins de rues mais défendant farouchement leur propre doctrine, bien qu'ayant une énorme crois sur le toit.

Tout ça, je viens de le lire via Wikipédia, c'est grâce/a cause du protestantisme. Et oui, aussi bien en Australie qu'en Nouvelle Zélande, les premiers colons et fondateurs des pays sont issus de Grande Bretagne ou d'Écosse ou la religion majoritaire est le protestantisme. Le protestantisme par définition je pense possède une myriade de ségrégation, communautés ou églises, comme vous il conviendra de les appeler. En gros ils ont le socle commun des catholiques mais on leur propre relecture de la bible et divergent sur tels paragraphes ou telle section ou telle interprétation du Pape - qui n'est pas reconnu ici, d'où le peu d'émoi suite a ses déclaration sur le SIDA en Afrique.

Il y a les Baptistes ; les Mennonites ou Anabaptistes qui trouvent que le baptême doit se réaliser suite a la demande du croyant adulte (pas quant on est bébé) pour plus s'impliquer; les Adventistes qui trouvent que selon l'origine de la chrétienté, le jour de Dieu devrait être samedi et non dimanche et il y a interdiction de consommation d'alcool ou de tabac comme pour les juifs,; les méthodistes sont les plus classiques et les pentecôtistes qui si j'ai bien compris sont issus des communautés Afro-américaines donc le culte est dynamique avec ses chants/concerts -voire un peu trop (transe). il y a aussi des différences entre Anglicans, Luthériens et Calvinistes qui divergent (ou protestent!) sur un point spécifique de la religion.

Donc je suis un peu rassurée, les trois églises et la cathédrale qui encerclent ma maison dans un périmètre de 500m ne sont pas des lieux de regroupement glauques de sectes mais plus des petits partis politiques s'occupant de religion.

mardi 12 mai 2009

weekend dans ma brousse et les hauts plateaux

Qu'est ce qu'est l'outback?
C'est un mot peu traduit de l'anglais qui veut désigne les régions isolées du centre, en dehors ("out") des villes et de manière générale pour l'Australie derrière les villes ("back") qui s'accumule le long des côtes. en un mot: la brousse (australienne).
A quoi ressemble l'outback? Cela je peux vous le raconter en photo!!! nous en avons pris un paquet! pour le voir, il y a un diaporama, comme d'habitude, disponible sur mon album en ligne ou bien, en cliquant sur les images à la fin du message.
Pour être sincère, nous n'avons vu que la brousse australienne du Queensland, état au nord est de l'Australie, qui est assez pluvieux, donc assez différent de ce que l'on trouve dans le reste du pays.
Nous sommes partis de Townsville, ville sur la côte, vers l'intérieur des terres, vers l'ouest, en direction du parc national de Undara. En se dirigeant vers l'ouest, on arrive bientôt aux montagnes des "Divide Ranges", qui longent la côte, et d'où l'on a un beau point de vue!
Puis vient la savane...pour des heures et des heures (pour le reste des deux jours suivant en fait!)
Au fond sur cette photo on peut voir les Divide Ranges


puis depuis le point de vue du haut des montagnes, toutes proches de Townsville:
Enfin, le paysage auquel nous avons eu dorit pendant 48h: la savane!!! Vous remarquerez que les vaches vadrouillent un peu partout sans se soucier d'être sur la route ou non, car ici les "prairies" ne sont que rarement clôturées.
Autre chose commune que l'on trouve sur la route qui se rétrécie par endroit (faute de moyen pour goudronner sur deux voies, vu les distances a n'en plus finir): les gros camions. La règle est de se ranger sur le bas-côté pour les laisser passer. Personne n'a envie de remettre cette règle en question!

apres quelques heures de conduites dans la savane, encore la savane et toujours la savane, nous sommes arrives a Undara, un parc national connu pour son ancienne activite volcanique. Un ancien volcan du coin a forme des "lava tubes" (mmmh... difficile a traduire, je vous propose "tunnels de lave"). Lors d'une eruption, la lave s'est ecoulee dans les vallees attenantes au volcan et la lave le plus a l'exterieur s'est refroidi plus vite, formant comme un tube solide a l'interieur duquel circulait la lave encore chaude liquide. l'ecroulement recent des plafonds de ces tubes a permis leur decouverte et fait marcher le tourisme local! en gros, ça ressemble a ça:
certaines de ces cavites sont remplies d'eau aussi:












nous avons donc patauger jusqu'au fond de ces grottes sans voir ou étaient nos pieds dans une eau noire... wouhou, quelques frissons!
L'étape suivante, le lendemain, est Chillagoe pour visiter (encore une fois) des grottes- un peu plus classiques cette fois-ci, type stalactites et stalagmites. en route, pas un chat, que des boeufs brahman et un dingo (chien-loup australien, style coyotte version australienne)...puis c'est la fiesta, des voitures partout, ainsi que des tentes et tout! Devinez pourquoi? Il y a un rodeo dans une des petites bourgades que nosu traversons. Nous nous arretons bien sur, meduses et hypnotises par le spectacle! tout le monde a la meme mode: jeans bleu+chapeau de cowbow+chemise claire+le burger meme s'il est que 8h du matin. Cherhez l'erreur sur cette photo:Impressionant! encore plus impressionant quand les jeux commencent! Franchement les jeux techniques (lancer de lassos) sont ennuyeux, personne n'arrivait a faire ce qu'il fallait ! Par contre, jeux plutot brutaux comme sauter du cheval au galop pour plaquer le veau au sol et lui lier les pattes, ou encore mieux sauter du cheval pour atterir sur le coup du veau et le faire tomber par une prise de karate bizarre au sol, ca c'est carrement cool! Surtout quand le veau se debat et que le cowboy galere pour le faire tomber, en essayant de l'attraper par le cou, puis le cou et une patte, puis la queue! Rassurez-vous, le veau souffre pas, il est juste completement panique.














En route pour Chillagoe, bien habitues aux temperatures chaudes de la savane et du soleil australien, nous avons ete surpris en entrant dasn la region des "Tablerange" , zone de hauts plateaux ou le climat est typiquement BRETON. Avec l'altitude et la proximite de l'ocean, les nuages se forment, cachant le soleil et creant une bruine assez froide! Le bon cote est qu'il y a des vaches a lait, donc du fromage et du chocolat, specialites de la region et c'est heureux pour moi !!
Nous sommes enfin arrives a Chillagoe pour visiter jsute a temps les grottes, tres europeennes au fond, donc pas si impressionnantes:


les grottes que l'ont a visitees sont appelees grottes royales car les rochers audessus forment le profil de la reine d'Angleterre....


Apres Chillagoe, il est temps de retourner a Townsville, avec 7h de trajet en perspective a travers les hauts plateaux brumeux, de la savane, de foret tropicales (et pluies qui vont avec), Mission Beach et son picnic, ses cascades et tout. Pour faire court, j'ai agremente les photos de l'abum suivant de commentaires pour vous faire decouvrir le parcours en images!



Si vous trouvez que pour une fois je n'ai pas eu trop la poisse et d'aventures rocambolesques, c'est parce que c'est Stefano qui les a cumulees pour moi, pratique non? encore une bonne raison pour persuader votre copain a venir vous rendre visite en Australie. Par exemple: placer une pierre de granite juste devant la voiture au camping, l'oublier le lendemain et rouler dessus, bloquant la voiture (de location) et raclant le dessous. C'est la qu'intervient le voisin, un motoriste "Harley Davidson" qui tire la pierre a main nue pendant que vous farfouiller dans le coffre blinde de sacs pour trouver le cric! Cependant, je conseille un choix autre que Italien pour la nationalite du petit copain a persuader, vu que les Italiens ca conduit dangeureusement (France:"tu pourrais conduire moins vite, c'est limite a 100 et pas a 130km/h! Italie:"rrrrrrrho, on dirait ma mere!" France: " GRRRR") et en plus ca roule sur des pierres anguleuses raclant la voiture de location et en plus ca critique les Francais pour leur propre conduite (Italie:"attention tu conduis trop vite!" France:"ben non, je suis a 80km/h" Italie:"ah" France:"ben ouais, et c'est limite a 100km/h en plus" Italie:"...").