lundi 30 mars 2009

Photos du weekend: camping à Paluma

Paluma
cliquez sur l'image ou sur le titre du message pour acceder a l'album en entier

Camping couche

Avec une bonne semaine de retard, voila plus de détails sur le weekend dernier du 28-29 Mars..

Mon tuteur m'ayant propose de sortir un peu de la ville pour aller camper durant le weekend, j'ai tout de suite répondu oui! Alors bien sur, vous vous en doutez, Anne-Lise+camping= aventures.
Le truc c'est que mon maitre de stage et sa femme sont un couples écolos. Avez-vous déjà vu un couple écolos faire du camping avec un enfant en bas age? Ils ont un bébé de 18 mois maintenant qui porte encore des couches, comme vous pouvez vous en douter. Or les couches jetables sont une grosse source de déchets, vu a la fréquence a la quelle il faut changer un bébé. Donc... sa femme a confectionne elle-même (parce que déjà tout fait, c'est cher) des langes qu'ils lavent au lieu de jeter les couches jetables. En conséquence, la voiture était remplie d'ustensiles dédiés au quotidien de Sandy, 18 mois, et entre autre du sac de langes sales qui gonflait au fur et a mesure de l'avancement du weekend. Question: quand ai-je compris qu'ils utilisaient des langes? Réponse: quand j'ai compris que ce que je portais a la main n'étaient pas le pantalon de Sandy mouille après qu'il ait plonge dans le ruisseau mais les langes sales de Sandy (qui avait certes plonge dans le ruisseau mais tout nu donc ce n'etait pas l'eau claire du ruisseau qui avait mouile ce que je tenais en main).

en fait je chipote, le weekend a été vraiment marrant, nous avons dormi pas dans la foret tropicale mais dans une foret d'eucalyptus (foret clairsemée, attention, c'est l'Australie quand même). La matin nous nous sommes baignes dans le ruisseau a 5 minutes du campemant. L'eau y etait si claire que .. je m'y suis baignee, les paysages etaient magnifiques! Le campement se situe au bas d'un massif ou nous somme montes pour une promenade l'apres midi du dimanche. En montant en voiture, en quelques metres, le paysage de foret clairsemee d'eucalyptus passe brusquement a la foret tropicale, tres dense avec des lianes partout! Ce massif est au bord de l'ocean ce qui fait que lorsque les masses d'air chargees d'eau venant de l'ocean remonte le long de ce massif, toute l'eau retombe sous forme de puie une fois depasser une certaine altitude. C'est stupefiant!
La foret tropicale est tres belle et remplie d'animaux completement different, fini les kangourous et bonjour les "dindes du bush". Faites attention a votre pack de lait chocolate pour le petit dejeuner, ces dindes m'ont bu le mien en piquant a travers l'emballage! Elles sont veroces...

Pour plus d'images et moins de bavardages: (cliquez sur l'image ou sur le lien si cvela ne marche pas)

Paluma


ou bien: http://picasaweb.google.com/AnneLiseKL/Paluma?feat=directlink

dimanche 22 mars 2009

Routine australienne

Bonjour à tous!
J'espère pour commencer que tout va bien pour vous!
Je m'habitue lentement à la vie australienne ou plutôt à la vie à Townsville, petite ville provinciale de 190 000 habitants. J'avais bien pensé vous mettre quelques photos de la ville mais mon colocataire étant photographe professionnel et l'ayant déjà fait, je vous recommande surtout d'aller sur le lien suivant où vous trouverez des clichés qu'il a pris avec des commentaires croustillant (en anglais par contre) qui rende la visite de la ville drôle.
lien à suivre: http://scapes.net.au/part/part4/part4.php?newGD&slides&0

L'éloignement entre ma maison et mon lieu de stage m'a englouti dans ce qu'on appelle la routine. Lever, bus, travail, bus, dodo, en gros et je n'en demande vraiment pas plus, j'en ai assez en fin de journée. J'occupe mes 170 minutes de bus par jour en apprenant l'italien (ça pourra toujours me servir, qu'en dites vous?)mais je ne peux pas m'empêcher de savourer quelques moments pour l'analyse sociale dans le bus. Le bus à l'australienne dans une ville provinciale...
1- le chauffeur... le gros comique!! Je pense que la société des transport en commun les choisit en fonction de leur manque abusif de compagnie. Le point positif c'est qu'ils sont très penchés à la conversation, peuvent vous aider pour aller n'importe où comme un taxi, sont très souriants. La conséquence désavantageuse est qu'ils sont très penchés à la conversation dès que quelqu'un monte bord ce qui ajoute à chaque arrêt du retard...
2- la conduite du bus: grosse blague, il est difficile de rester assis de façon stable sans s'aggriper fermement à un quelconque point d'ancrage. Le chauffeur (peut-être pour rattraper le retard pris à papoter avec tout le monde) conduit comme un Parisien, les virages de 90° ils les prennent à 60km/h (en bus c'est beaucoup et impressionnant!), prennent les ronds points en lignes droite ce qui fait taper les pneus sur le terre plein et donc vous sauter comme sur une chaise électrique, ils freinent TRES sec, limite avec le frein à main , car ils voient les personnes à l'arrêt au dernier moment et conduisent vite. Enfin, pour vous prouver qu'ils conduisent comme des Parisiens: ils appuient sur l'accélérateur et font mine d'avancer/reculer/avancer au feux rouge en mordant sur les passages piétons pour faire la course avec les 4*4 de la file d'à coté. Du jamais vu en dehors de la région parisienne et encore moins par un conducteur de bus.
3- les habitués du bus.
  • les écoliers: en tenue d'écoliers, obligatoire et malheureusement pour eux très laids quelque soit l'école. Il y a en particuliers deux terreurs de 10 ans environ qui se lancent un ballon de rugby durant le trajet.
  • les étudiants: il y en a pas beaucoup en fait sur le trajet du matin (ben oui c'est la fac, ils vont pas commencer très tot!) mais plus sur le chemin inverse du retour.
  • l'obèse: l'Australie ayant la population la plus grosse (en graisse, pas en nombre) au monde, devant les USA, oui oui oui, vous vous doutez bien qu'il y a bien qu'il y en a bien un ou plutôt une dans le bus. Qu'est-ce que ça change me direz-vous? Et bien ça change tout! Parce que la dame commence toujours à taper la discute au chauffeur qui devient chauffard et en retard.... je ne comprends pas la relation entre le surpoids et la capacité à débiter des balivernes mais empiriquement, je vous l'annonce, la corrélation est très forte!
  • les arborigènes: ce sont les premiers australiens à lorigine, qui se sont fait trucider par les colons. Autre corrélation bizzaroïdes: ils descendent tous à l'arrêt "Stockland" qui est un des centres commerciaux de la ville. Pourquoi à chaque fois celui-là et pas un autre... mystère!
4- L'atmosphère: glaciale... je crois que c'est à cause de la climatisation mise à fond. Je me plains, là encore, mais si les verres de mes lunettes s'embuent quand je sors du bus à cause du contraste de température, c'est qu'elle est bien trop forte la clim, non? Résultat, tant pis si j'ai l'air Française poule mouillée, mais j'emporte un pull que je mets spécialement dans le bus...

Après une semaine éprouvante à manier des tonnes de chiffres sur Excel et taper des conclusions douteuses sur les résultats pour le moins originaux du modèle de mon projet, je saute sur la première occasion donnée par le laboratoire de me divertir en faisant du sport (à l'australienne): du golf le vendredi après midi suivi d'un barbecue festif.
Très sportif donc, comme vous pouvez vous l'imaginez. Cela a été ma première fois sur un vrai golf (nan Marie-Alix, le Golfe du Morbihan ça ne compte pas) et je ne sais pas pourquoi j'ai bien réussi pour le premiers trous alors que pour les derniers, je ne sais pas pourquoi non plus, cela a été une catsatrophe, il me fallait deux minutes pour taper dans cette foutue balle de golf car tous mes swings passaient à côté de la balle! J'avais l'air de faire du vent pour rafraîchir la balle ou bien de chasser les mouches imaginaires qui l'entouraient. Je ne vais pas m'attarder sur le sujet, vous l'aurez compris, j'avais l'air idote. Le meilleur moment a été de se rafraîchir au bar du Club après la partie (sous un soleil tropical) et déguster les brochettes de crevettes-coquilles saint Jacques au barbecue.
ça c'est juste pour frimer...
Ah oui, les Australiens, comme les Néozélandais, sont doués pour les barbecues!

dimanche 15 mars 2009

La maison: un "Queenslander"

Voilà quelques photos et description de mon nouveau chez moi en Australie. Habitant la région au Nord Est de l'Australie, appelée "Queensland", le type de la maison est "Queenslander". En théorie, je ne sais pas à quoi cela correspond, concrètement, cela donne:
- une grande maison en bois,au toit en taule plissée légèrement évasé
- un rehaussement, comme si la maison était sur des mini pilotis, afin d'éviter tout désagrément en cas d'inondations
- une vieille maison!! on a une cheminée mais pas l'air conditionné..

J'occupe un quart de la maison et suis indépendante des autres personnes mais il est toujours agréables de se sociabiliser un peu. La cuisine et la salle d'eau sont communes par contre. L'état de propreté est critique par contre, ce qui m'a occupé un weekend entier à lessiver les murs, dépoussiérer les plinthes et laver les sols. Je suis passée, autant vous le dire, pour une accroc de la propreté surtout quand il crève de chaud et qu'ils m'ont vu m'escrimer sur les murs!!!
Les autres habitants dans les 3/4 restants de la maison sont originaux:
- Greg, photographe et locataire principal, est baba cool. Il est le plus souvent dans la cuisine, donc c'est avec lui que je papotte le plus et m'entend le mieux. Il a toujours des histoires rigolotes et connait une tonne de choses sur l'Australie. Il m'apprend à me servir d'outils arborigènes pour cuisiner, c'est loufoque! Le mieux a été la technique de sauve qui peut: il m'explique qu'un Africain lui a dit un jour qu'au cas où tu te retrouves nez à nez avec un animal dangeureux comme un lion par exemple, le mieux que tu puisses faire est de te tapir par terre, ce qui surprend l'animal et le fait reculer d'un bond en arrière (ce qui te laisse 2,5 secondes pour te mettre en sécurité). Greg a essayé cette technique avec ... une vache (il est pas fou, hein?) et cela a marché (pauvre vache, elle a du flipper). Remarque pertinente de Greg: ici, comme il y surtout les serpents comme anmaux dangeureux, cette technique n'est pas valable (il est pas fou, hein?).
- Mitch et Ellie sont un jeune couple qui enseigne à l'université mais bon, ils ne travaillent pas trop dur non plus!
- Marc, un militaire qui travaille la nuit, va à la messe le weekend et passe le reste du temps à rigoler au téléphone, donc je ne le vois pas beaucoup.

La chambre:














La véranda:














La pièce en plus (garde robe):
Voila, je sais bien que la décoration n'est pas folichon et qu'il me manque des meubles, comme par exemple, disons... de quoi mettre mes habits! Je suis en chasse au meubles en ce moment... j'espère notamment me trouver une télévision, ça pourrait être drôlement intéressant de se remettre au courant de l'actualité dans le monde!













Pour finir, les deux paraistes du jardin et du toit (genre qui courent la nuit en faisant un ramdam pas possible:)














Et oui, vous les aurez reconnu, maman Possum et bébé possum. D'ailleurs, le bébé possum, bien que gros est en encore sacrément débilos et ne trouve pas la sortie quand on le surprend en flagrant délit d'intrusion dans la cuinsine. Maman elle sait trouver le bon chemin tout de suite!

pour l'envoie de tout colis avec des posters, photos ou autre:
31 Hale Street
Townsville
QLD 4810

A bientot =)

jeudi 12 mars 2009

Sortie sur le terrain: c'est le pied!

Après la première semaine passée au laboratoire devant l'ordi, je sentais déjà que ce n'allais pas être l'éclate à long terme et voilà que sont venus deux chevaliers servants pour me divertir!
ça y est, c'est organisé, le jeudi nous partons pour réparer un des capteurs dans la rivière que nous suivons qui donne des résultats bizarres. Enfin, je dis "nous" mais c'est plutôt eux, Rex et Aaron qui partent et qui me prennent à l'arrière du 4*4 impressionant pour me montrer concrètement sur quoi je travaille.
Il faut se lever tôt, mais j'ai découvert que c'était surtout pour pouvoir prendre du temps à la station essence pour s'acheter un déjeuner béton et draguer les vendeuses!
C'était la première fois que je sortais en dehors de la ville, vu que je n'ai pas de voiture, et je ne regrette en rien de pouvoir admirer les paysages à l'arrière du 4*4 avec la clim.La terre quand elle est nue est rouge ocre.
Cette année est la première année où il n'y a pas eu de sécheresse (comme c'était le cas les 5 dernières années) ce qui fait qu'en général les plaines bien plates sont recouvertes d'herbe bien verte et les arbres éparses, maigrichons et tortueux ont des feuilles. La rivière du projet se situe dans une propriété privée, une ferme en fait. Et là, grosse blague: il n'y a pas un chat, bien qu'il y ait des habitations après une dizaine de km de piste pour arriver aux bâtiments. Je questionne un peu mes deux body builders et ils me répondent que c'est cela d'être fermier en australie: tu regardes l'herbe pousser.... ah ben dis donc, c'est vraiment cool pépère! Les vaches élevées ici sont des bramas, la même espèce que l'on trouve en Inde, avec une bosse entre les épaules, ça change des vaches françaises!

Sur le terrain, pendant qu'ils magouillent les réparations de l'instrument de mesure, je regarde, fais trempette dans la rivière, prends des photos et fais la discussion. J'ai fait aussi un peu d'électricité, histoire de servir à quelque chose! Aaron et Rex sont très gentils avec moi, ils font même crâmer le circuit electrique de la machine à échantillonner pour m'impressioner, c'est sympa hein?
Après quelques heures de bricolage et un déjeuner à l'australienne (un hamburger fourré de crudités, poulet, mayo, salade et fromage), nous arpentons la propriétés sur les pistes poussiéreuses pour trouver ici et là les ravines dont nous suivons l'érosion au fil du temps. Je ne pensais jamais dire cela un jour mais voilà: le 4*4 avec la clim quand tu es dans la brousse, c'est l'éclate, c'est trop bien!!!

dimanche 8 mars 2009

Premières impressions australiennes: tropicales

Me voilà en Australie donc, pour six mois. Arrivée à Townsville après un voyage éprouvant (je me plains là, donc vous devriez compatir à ce point là de la lecture), je suis logée quelques jours chez mon maître de stage. Gros épisode de mon entrée en contact avec les Australiens... en effet, Scott et Leanne, très gentils, accueillants et tout sont quand même très très écolos-spartiate. Conséquences, vues, vécues et en application:
- le papier toilette est en papier recyclé dont les bénéfices vont pour une association d'aide à la scolarisation des enfants en Afrique
- ils n'utilisent que rarement la voiture, bien que Leanne doivent pédaler 45 minutes à train d'enfer pour aller au boulot
- ils lavent les sachets plastiques pour les réutiliser (les sachets plastiques, une fois entrés dans leur maison, ont une durée de vie indéterminée, à savoir quasi infinie) pour emballer les aliments,
- ils cuisinent au grill ou à la vapeur, sans beurre, ni sel (pas de sel dans leur maison!!!) ni poivre ni épices en fait.
- ils n'achètent que des produits régionaux pour limiter l'effet de serre et l'impact qu'ont les produits venant de loin sur la concentration de gaz à effet de serre.
- ils ont acheté de poules comme animaux de compagnie
- ils achètent presque tout les aliments uniquement issus de l'agriculture biologique. Conséquence émouvante: ils mangent des Weetabix Bio.
- ils ont une conversation intéressante!!

Pendant les premiers jours en Australie, j'ai surtout été dans un tourbillon à vrai dire. Arrivée le dimanche, je me rends au nouveau laboratoire, le CSIRO, le lendemain et commence par la tournée des collègues, pas de grosses machines ni de Lucia pour me chapeauter par contre. Ni de machine à café gratos...Ni de bel ordinateur pour moi toute seule: bienvenue dans la recherche publique!!! -passons- Donc, je vois plein de bonhommes et de bonnes femmes, retiens quelques prénoms, rempli trois ou quatre formulaires pour être inscrite dans le système, galère à m'orienter dans le bâtiment et tout. Le mardi, je retourne au laboratoire mais plus pour pouvoir surfer sur internet et regarder des annonces pour un logement et téléphoner qu'autre chose. Je vais visiter l'après midi - entre nous, très très mauvaise idée: je me déplace en vélo, c'est le zénith et je suis sous les tropiques. Autant vous dire que je suis pas très fraiche quand je serre la main aux gens dont je visite l'appartement! Enfin bon, résultat des courses, j'ai vu un kangourou (mon tout premier!!) en étant sur al piste cyclable longeant la rivière qui traverse la ville et j'ai trouvé un logement! j'ai aussi un numéro de portable australien maintenant.
31 Hale Street
Townsville
Queensland 4810
Australie

et mon numéro de portable : 00 61 4 2330 9287

Le jeudi, le passe mon certificat de premier secours qu'il est obligatoire d'avoir pour pouvoir aller sur le terrain au courant de mon stage. J'ai été choquée par les images de morsures d'araignées venimeuses, c'était vraiment choquant, je peux pas décrire. Surtout que les photos avaient été prises dans un hôpital où la victime avait été soignée et apparemment, si vous vous faites mordre, ça n'a pas l'air de changer grand chose que vous vous fassiez soigné à l'hôpital ou pas, votre main semble souffrir de la gangrène avec en plus un inflammation puissance quatre, du pus qui suinte de partout et très peu de chance que ladite main ne tombe pas dans la nuit.
Voila, j'ai retrouve les photos -attention c'est choquant:

















Je me suis donc réjouis de me délasser le weekend venant et visiter un peu la ville après m'être installée. SAUF QUE, que croyez vous que j'organise pour vous donner des reportages de choc?? mmmH?? Après une semaine tourbillonnante, je vous donne...: Hamish, nom intime pour le cyclone du weekend à Townsville. (parenthèse pour Benoit Massard: HaMish, HM, tourbillon, cyclone...)
voici Hamish le samedi matin par rapport à Townsville où j'habite; En fait je fais la crâneuse car il n'y a rien eu de terrible a part une ou deux averses avant que le soleil ne reprenne le dessus. Par contre, les habitant plus au sud sur la côte ont flipper toute la semaine durant, en voyant Hamish passer d'une force 3 à 5 (s'il touchait la côte, cela signifiait la destruction totale des installations urbaines). Pour finir, Hamish n'a heureusement pas bifurqué sur les terres et est resté en mer, agonisant petit à petit, ce qui est très rare, généralement, les cyclones commes celui-ci terminent leur course en se dirigeant sur la côte.
Étant dans mon ménage pendant le weekend tourbilloneux, suite à mon installation deux jours plus tôt, je n'ai pas vraiment vécu le cyclone à 100% et il ne m'a pas vraiment gâché le weekend, mais il m'a permis de découvrir le merveilleux site du BOM (Bureau of meteorology) où j'ia trouvé la perle des préparatifs à faire lors de la venue d'un cylone : http://www.bom.gov.au/weather/cyclone/about/tc-checklist.shtml
C'est aussi comme cela que j'ai découvert qu'il y avait une liste des prénoms pour cyclones pour la saison humide 2008-2009:
Anika Anthony Alessia Alfred Ann
B Billy Bianca Bruce Blanche Blake
C Charlotte Carlos Cathy Caleb Claudia
D Dominic Dianne Dylan Debbie Damien
E Ellie Errol Edna Ernie Esther
F Freddy Fina Fletcher Frances Ferdinand
G Gabrielle Grant Gillian Greg Gretel
H Hamish Heidi Hadi Hilda Harold
I Ilsa Iggy Ita Ira Imogen
J Jasper Jasmine Jack Joyce Joshua
K Kirrily Koji Kate Kelvin Kimi
L Laurence Lua Lam Linda Lucas
M Magda Mitchell Marcia Marcus Marian
N Neville Narelle Nathan Nora Noah
O Olga Oswald Olwyn Owen Odette
PQ Paul Peta Quang Penny Paddy
R Robyn Rusty Raquel Riley Ruby
S Sean Sandra Stan Savannah Seth
T Tasha Tim Tatjana Trevor Tiffany
UV Vince Victoria Uriah Veronica Verdun
WXYZ Zelia Zane Yvette Wallace
Alors?? vous en faites partie? Mamie, oui!!! Vince?? il y a même le nom de mon maître de stage en Nouvelle Zélande!

Pour clarifier un peu le climat de ma nouvelle région, il est important de garder en tête qu'étant à faible latitude, je suis sous les Tropiques, région proche de l'équateur où il n'y a pas nettement la succession de quatre saisons mais plutôt une saison sèche qui correspond à l'automne et l'hiver entre avril et octobre et une saison humide qui correspond au printemps et à l'été entre novembre et mars. La saison humide dans ma région correspond à de très hautes températures (30-40°C) et de la pluie orageuse ou bretonne à gogo, alors que la saison sèche correspond à des températures chaudes mais non extrêmes (15-25°C) avec du soleil tout le temps. En gros, je tombe à pic pour une vie agréable, alors qu'en Nouvelle Zélande ils commencent à se les peler et à déprimer à cause de la pluie, hihihihi!

lundi 2 mars 2009

Voyage spatio temporel

Voyage spatio-temporel : vous en avez rêvez, je l’ai fait et vous n’allez plus en rêver en lisant la suite

Bon, petite mise à jour : je suis partie de Nouvelle Zélande le weekend dernier, le 1er Mars pour être plus précise, pour commencer mon second stage de six mois en Australie. Je suis à Townsville, dans le Queensland, qui se situe au Nord Est de l’Australie, sous les Tropiques. Il faut donc chaud et humide ici MAIS il ne pleut plus comme il pleuvait en février (rivière en crue au-delà de 6 mètres du pont qui la traverse, par exemple).


Le voyage a été assez épique (point de vue personnel mais come vous n’y étiez pas, vous ne pouvez pas dire grand-chose, encore moins remettre en cause mon jugement). D’abord je me lève à 4h du matin dans une auberge de jeunesse pourrie de chez pourrie à Auckland, il pleut et tout. La navette pour l’aéroport me stresse en arrivant avec 10 minutes de retard à 4h40. Puis vient l’enregistrement à 5h45…pour la première fois de ma vie la dame de l’enregistrement me demande de poser mon bagage a main sur la balance (13kg) et mon sac a dos (11kg)… « Vous savez, le bagage a main est limité à 7kg et un PETIT sac à main, alors si en plus vous avez votre ordinateur portable et 24kg, ça va pas le faire » (OK, elle ne m’a pas dis « ca va pas le faire » mais c’était tout comme). J’ai donc du défaire mes valises et sacs, mettre à la poubelle les papiers pas utiles pour le moment, endosser une laine polaire, une veste et mon K-way dans l’aéroport à 25degrés… Gros coup de stress donc, surtout que je suis arrivée à la sécurité à 6h avec pas beaucoup d’avance (bref limite en retard) pour l’embarquement. Evidemment, on m’a refait peser ma valisette que j’avais comme bagage à main que j’avais allégé à 7kg tout pile en mettant tout le reste dans le sac à dos et bien que j’ai serré très fort les fesses, on m’a demandé ce qu’il y avait dans mon sac à dos pour savoir s’il y avait besoin de peser où non ledit sac à dos et me refouler ou no à l’embarquement pour payer 16$ le kg supplémentaire.. ET LA : je ne sais pas comment l’idée de génie de dire « ce sont des papiers pour mon stage » (genre en plus la dame n’en a rien à foutre que je fasse un stage en plus ! Elle ne sait même pas où je vais) ; Retenez bien cette réponse, c’est la bonne apparemment, bien que ce soit un gros mensonge grotesque. Bref, j’arrive juste à temps pour acheter un croissant et un café pour utiliser mes derniers dollars néozélandais à (pas el temps de faire les boutiques malheureusement). Enfin, commence à 7h45 mon voyage spatial de Nouvelle Zélande en Australie qui sera aussi un voyage temporel.


J’ai eu une petite pensée triste à l’idée de quitter la Nouvelle Zélande où j’ai passé de bons moments bien que cela ne soit pas non plus mon pays fétiche. Durant le vol je n’arrêtais pas d’attendre le repas car j’avais vraiment la dale, il n’y a rien de nouveau donc à vous raconter. Par contre… quand l’avion s’approchait de Brisbane, ville australienne au sud de Townsville où je devais faire escale, j’apprends que je dois récupérer ma valise en soute, la douane, la quarantaine avant de réenregistrer ma valise en soute et me diriger vers le domestique domestique pour mon prochain vol ; Bref, je stresse. Il y a un décalage de deux heures entre Brisbane et la Nouvelle Zélande, il est 9h25 à l’atterrissage (réussi en passant). Etant au dernier rang de l’avion, je sors de l’avion et je stresse. Je récupère ma valise en soute, passe la douane… et fais la queue pour la quarantaine…Il est 9h50, j’ai 45 minutes avant l’embarquement pour le second vol. Je stresse. Je passe la quarantaine (le gars était tellement blasé qu’il n’a pas insisté pour nettoyer les chaussures de marche avec du crottin que je portais). Bref, je sors de l’aéroport pour me diriger vers le transfert pour les vols domestiques qui se présente à moi avec une queue de 50 mètres , il parait qu’une fois après avoir fait ladite queue et enregistrer mon bagage en soute il faut que je prenne un TRAIN de l’aéroport pour aller au terminal domestique. Je commence la queue, dégoulinante de sueur dans l’aéroport australien avec une laine polaire, une veste et un Kway. Je profite de l’avancée super lente de la file pour changer mon sac à dos pour un sac en bandouillière qui supporte le même volume et poids mais qui n’attire pas l’attention des contrôleurs des bagages à main (toute une tactique !) ; mais bon tout ça c’ets bien joli mais la file n’avance vraiment pas il est 10h10 et je suis loin d’enregistrer mon gros bagage à temps pour aller au terminal domestique et sauter dans mon avion ; Donc je stresse mais je demande aussi avec l’air super contrariée à la première dame de l’aéroport qui passe si elle pense que j’ai le temps de prendre mon avion et s’il n’y a pas moyen de transférer en priorité les gens qui ont un avion dans 20 minutes dans un autre terminal. Ça marche très bien figurez-vous, je passe à 10h15 devant tout le monde et fait enregistrer mon gros bagage à main (qui a pris 4 kg depuis l’aéroport d’Auckland alors que je n’y ai pas touché à celui-là) et file vers la gare pour attraper le train qui passe quatre fois par heure pour le terminal domestique. Il est 10h25 quand le train arrive, 10h30 quand je débarque au terminal et 10h35 tout pile à temps quand j’arrive à) ma porte d’embarquement après avoir passé les contrôles de sécurité. SURPRISE !! il y a deux pelés et trois tondus…MAIS l’embarquement pour mon vol est bien indiqué comme étant à cet endroit à 10h35…Je demande l’heure à un des deux pelés et tris tondus.. il est 9h35 !!! Et ouiiiiiiii il faut compter avec l’heure d’été en ce moment, ce qui fait qu’il n’y a pas 2h de décalage mais 3 en fait en ce moment entre la Nouvelle Zélande et là où je suis maintenant.


Bref, j’ai poirauté pendant une heure devant la porte vu qu’il n’y avait pas de boutiques comme dans le terminal international..

Une fois arrivée à Townsville, j’ai été accueillie par la femme de maitre de stage et mon maitre de stage ensuite pour rester quelques jours chez eux en attendant de trouver un logement. J’étais exténuée par ce voyage spatio-temporel avec de transfert de terminal et de bagages à tout bout de champ !


Agrandir le plan

La semaine prochaine je commence un stage au CSIRO à Townsville sur l’érosion en climat semi-aride et recherche une maison à partager avec des gens pas trop chelous…toute une aventure encore mais un bon moyen de découvrir e quoi ressort la population, épisode qui viendra prochainement.

dimanche 1 mars 2009

Farewell // Dernière semaine en Nouvelle Zélande = Dernière semaine de stage

Me voilà dans la dernière ligne droite avant de quitter la Nouvelle Zélande, j’ai laissé de coté la préparation du commencement pour l’Australie car c’est trop déprimant.


Je me dévoue donc à la fin de mon stage et aux gens du labo qui me demandent tous les jours quand est-ce que je vais partir –mais ils sont tristes de demander, faut pas croire, hein ! Ils ne demandant pas quand est-ce que je vais leur foutre la paix !


Pour me dire au revoir d’ailleurs, mon maitre de stage a organisé une sortie au restaurant où pas mal de gens du labo sont venus ce qui m’a beaucoup touché et fait plaisir ; l’anecdote a été que mon maitre de stage pour me faire la surprise ne m’en a pas parlé bien sûr et a oublié de réserver et commander un plat pour moi ce qui lui a valu de me demander ce que je voudrais manger pour le déjeuner au matin du jour « resto surprise ».



Du haut en bas , de gauche à droite: Mon maitre de stage; Denis qui a des chevaux de course,; Tania qui est la pour aider; Lucia ma bonne fée; Wendi avec ses blagues malabar; sur la même photo: Don, Paul et Nick (à moitié), tous de bons gars prêt à aider une Française en détresse ou en pause thé; puis en série, Alona avec qui j'ai fait du kayak, Marcus du Touch rugby et Hing Chu qui m'aida à retrouver ma lunch box.


Les dernières expériences pour mon projet de stage étant en route jusqu’au jeudi, j’ai travailler et écrit mon rapport jusqu’à la dernière minute et n’ai pas vraiment pu profiter de ma dernière semaine pour faire des exploits aventuresques ni de sorties ; J’ai pris le bus pour Auckland un samedi matin pluvieux et visiter un peu plus la ville en attendant le lundi matin 4h du mat pour me rendre à l’aéroport et entamer mon premier voyage spatio-temporel dont vous trouverez le récit passionnément furieux dans le prochain message.

Auckland est une ville qui me plait bien, j’ai pu reprendre un de ces délicieux dessers-gouters au « Chocolat Boutique Café » qui m’a redonner la pêche en temps pluvieux avant de rejoindre Xavier et Julia, deux Agros comme moi en césure ; Au final ma petite vie en Nouvelle Zélande m’a bien plu, j’ai pris de la graine vis-à-vis des gens qui louent une chambre dans leur maison et vu pas mal de paysage et de sites spectaculaires. Les petites caractérisques croustillantes sur les Kiwis que je retiens sont :

  • Le mode pied nu en toute situation, à tout âge et tout endroit (supermarché , voiture, station essence, travail)
  • Le mode BBQ à toute occasion
  • Le mode morning/afternoon tea obligatoires, ces pauses gouters sont une règle !
  • Pas de mendiants ni de sans-abris dans les rues
  • Pas de métro, bus réguliers, trams ou autre moyen de transport public efficace et peu cher
  • Très peu de tissu sur les jupes portées le weekend en soirée
  • Le touch Rugby
  • La pèche personnelle à la langouste et aux coquilles St Jacques
  • Le Honey Pokey dans le chocolat et la glace
  • Les Fish & Chips
  • Le « mince » à toutes les sauces