samedi 22 août 2009

Délire géologique: Le centre rouge

ASPECT GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE

Le Commonwealth d'Australie, capitale Canberra, couvre une surface de 7 741 200 km2, soit 15 fois la France , avec vingt millions d'habitants dont seulement 1% d'Aborigènes qui peuplent l'île depuis 40 000 ans. Les premiers Européens sont arrivés en 1606 et ont commencé à coloniser le pays en 1788. La langue officielle est l'anglais alors que coexistent environ 200 autres langues (aborigènes et immigrantes) sans qu'aucune loi n'en interdise l'usage. Le système politique est une fédération de six états et onze territoires.

L'Australie est un pays plat en grande partie recouvert de zones désertiques ou semi-arides. Seule la côte orientale est bordée de chaînes montagneuses avec le Mont Kosciuszko, 2 229 m , point culminant du pays. L'Australie du sud-est et du sud-ouest bénéficie d'un climat tempéré, la partie nord étant tropicale humide. Le climat est fortement influencé par les courants océaniques qui encerclent littéralement l'île.

L'Australie est riche des productions minières de son sous-sol : premier producteur mondial de bauxite et de diamant, mines de charbon, de fer, de plomb, de cuivre, d'or, d'argent, d'uranium (12 000 tonnes exportées), et pétrole dont la production dépasse 200 000 barils par jour. Les terres arables couvrent environ 6% du territoire et la sécheresse y sévit parfois. L'Australie est pratiquement autosuffisante du point de vue agricole et exporte vers l'Europe de la viande de mouton et de bœuf.

L'Australie est parfois appelée « lucky country » : la dette publique est inexistante, les comptes publics sont au vert et les impôts diminuent.

L'Australie est un très vieux continent (croûte de 3,5 Ga contenant des zircons de 4,4 Ga) qui fait partie de la plaque indo-australienne. Cette plaque comprend deux continents, l'Inde et l'Australie, qui se déplacent vers le nord à la vitesse moyenne de 70 mm/an, séparés par l'Océan Indien. Au Cambrien, l'Australie appartenait au supercontinent de Gondwana qui regroupait l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Inde, Madagascar et l'Antarctique. Au Mésozoïque ce supercontinent a fini par se scinder, la dernière scission Australie-Antarctique ayant eu lieu il y a 100 Ma.

A l'Archéen l'Australie était formée de trois cratons : Yilgarn, Pilbara et Gawler.

Au Protérozoïque, des bassins sédimentaires se sont formés, entrecoupés de glaciations successives, et les stromatolites, ces matelas cyanobactériens apparus à l'Archéen et qui furent les premiers signes de

vie, se sont abondamment développés. Enfin, il y a 1,6 Ga, les trois cratons et les bassins se sont

assemblés pour former l'ossature de l'Australie actuelle. C'est à cette époque que se sont mises en place les formations minérales, sources actuelles d'or, de cuivre, de plomb, de zinc, d'argent et d'uranium. C'est vers 600 Ma, au Protérozoïque Supérieur, alors que l'Australie occupait une latitude proche de l'équateur, qu'est apparue une glaciation, probablement la plus importante que la Terre ait connue. Les régions équatoriales étant couvertes de glaces, les géologues en ont conclu que toute la Terre devait être englacée. Cette époque a été appelée « la Terre boule de neige », ou « snowball earth ». En Australie ce fut la glaciation marinoène dont les traces sont visibles dans le North Territory. C'est aussi à la fin du Protérozoïque que les alluvions issues du démantèlement d'une chaîne de montagne, les Peterman Ranges, ont été à l'origine de la formation d'Ayers Rock (Uluru) et des Olgas (Kata-Tjuta).

Les stromatolites, seule « matière » vivante à l'époque, rejetaient de l'oxygène. Cet oxygène se recombinant avec d'autres éléments a été à l'origine de nouveaux organismes et de nouvelles formes de vie plus complexes qui ont fini par supplanter les stromatolites. Il s'agit de la faune d'Ediacara dont on peut observer les premiers fossiles dans les Flinders Ranges datés de 550 Ma.

Il y a de 535 à 400 Ma (Cambrien, Ordovicien, Silurien), une importante explosion de vie marine a eu lieu dans des mers peu profondes qui recouvraient la partie ouest de l'Australie, tandis que des sédiments se déposaient à l'est dans des eaux profondes et que plusieurs arcs volcaniques andésitiques puis rhyolitiques formaient les premiers reliefs de la côte orientale. La mise en place de plutons granitiques, l'érosion et les mouvements de compression est-ouest ont remanié la morphologie de l'Australie durant tout le Paléozoïque.

Durant le Carbonifère et le Permien, l'Australie a connu une succession de périodes de glaciations, de dégel et d'érosion avec la formation de bassins de tourbes qui ont été à l'origine des charbons. Le magma a continué à s'épancher à l'est du continent sous forme de volcans ou de flots de lave. Les traces des périodes de glaciation sont encore visibles en maints endroits : rochers striés, poli glaciaire, poudres de glaciers, blocs erratiques, dropstones…

A la limite Permo-Trias a eu lieu une grande extinction des espèces. Cette extinction a été attribuée aux trapps de Sibérie qui se sont répandus sur 1,5 million de km2 durant plus d'un million d'années et qui ont complètement modifié le climat de la planète.

Durant le Trias et le Jurassique, l'Australie est devenue de plus en plus chaude : sont alors apparus les ammonites, les dinosaures, les reptiles et les premiers mammifères. Il y a 154 Ma, l'Inde s'est séparée de l'Australie et les mers se sont mises à envahir pratiquement toutes les plaines du continent jusqu'à atteindre un maximum au Crétacé, il y a 117 Ma. Le volcanisme de la côte orientale est resté toujours actif, devenant parfois ignimbritique. La tectonique de compression et d'extension a joué le long de cette côte.

Il y a 50 Ma, à l'Eocène, l'Antarctique et l'Australie étaient complètement séparés. De nouveaux courants marins se sont alors établis au sud de l'Australie provoquant des changements climatiques : les périodes humides, de refroidissements et d'aridité se sont succédé. Les déserts de sables et les grands lacs salés sont apparus à l'intérieur du pays, et ceci d'autant plus que l'Australie remontait vers le nord, donc vers les régions équatoriales. Les derniers millions d'années ont vu alterner des périodes de glaciations avec bas niveau marin et des périodes relativement chaudes avec haut niveau marin.

D'une façon générale, les grandes déformations tectoniques des régions voisines n'ont eu que peu d'effet sur l'Australie qui reste un continent relativement stable. En témoigne la Grande Barrière de Corail située au nord-est et qui s'étend sur quelque 2 000 km . Pour qu'une telle Barrière puisse se former, il faut un continent stable, une mer peu profonde et chaude, peu de prédateurs (l'homme y est actuellement le plus virulent !) et un afflux approprié de sédiments provenant de rivières côtières calmes.

LE CENTRE ROUGE, ULURU ET KATA-TJUTA

Partant de Coober Pedy vers le nord, toujours en suivant la Stuart Highway , après 850 km d'une route parfaitement rectiligne, dans une platitude absolue, et où circulent les « road trains », on atteint Alice Springs, le Centre Rouge de l'Australie, le très touristique « Red Center ».

Uluru

Géologie de Uluru et de Kata-Tjuta

Dans l'Australie Centrale, le socle protérozoïque affleure au nord dans le massif de l'Arunta et au sud dans le massif des Musgrave, massifs séparés par le bassin sédimentaire d'Amadeus qui est riche en ressources pétrolières. Alice Springs se trouve au pied de l'Arunta et au bord d'Amadeus.

Alice Springs est construite sur un granite leucocrate contenant du quartz, du plagioclase et des orthoses, daté de 1,7 Ga. De nombreux monticules rocheux peuvent être escaladés dans la ville même.

Le site naturel peut-être le plus célèbre d'Australie est Ayers Rock, appelé maintenant Uluru, situé au bord des Musgrave, à 460 km au sud-ouest d'Alice Springs. Uluru est une montagne isolée d'environ 3 km de long et de moins de 2 km de large qui surgit de la platitude du désert qu'elle surplombe de quelque 300 m . Uluru est « considéré » par les agences touristiques comme le plus gros monolithe du monde ! On verra que c'est une interprétation simpliste, ce qui n'enlève rien à la beauté du site. Particulièrement au coucher et au lever du soleil.

Uluru, comme les sommets voisins des Kata-Tjuta (appelé autrefois les Olgas), ont été formés par des dépôts sédimentaires datés de la fin du Précambrien qui provenaient de l'érosion d'une montagne, les Peterman Ranges. Le lieu où se trouve maintenant Kata-Tjuta était plus près de la source de ces sédiments, ce sont donc des blocs de granite, de gneiss et de roches magmatiques qui se sont en priorité déposés et qui apparaissent maintenant sous forme de conglomérats. Sur le site actuel d'Uluru, situé plus loin de la source de sédiments, ce sont des éléments plus fins et des sables contenant beaucoup de feldspath qui se sont déposés en couches successives et qui sont devenus des grès arkosiques dont on voit aujourd'hui très bien le litage subvertical. Il ne s'agit donc pas d'un monolithe. Il y a 550 Ma, quand l'érosion a cessé, la région a été recouverte par une mer peu profonde. Puis, il y a 400 Ma, la mer s'est retirée et un très fort mouvement de compression a affecté toute la région. Les couches sédimentaires se sont alors plissées et de nombreuses failles sont apparues. L'érosion, essentiellement éolienne, a joué à nouveau, rabotant le paysage et seuls les reliefs les plus indurés sont restés pour apparaître maintenant au-dessus d'une immense plaine alluviale et de dunes nées il y a 60 Ma. Aujourd'hui, l'érosion éolienne se poursuit activement et les dunes formées de sable rouge s'accumulent. Uluru et Kata-Tjuta sont des vestiges montagneux plissés émergeant d'une immense plaine rouge.

Uluru et Kata-Tjuta sont situés dans un Parc National qui est la propriété privée de la tribu des Aborigènes Anangus. Il est donc recommandé de respecter le site, les « lieux sacrés » et de ne pas photographier les Aborigénes ; l'escalade est interdite, et le géologue doit laisser son marteau dans son sac. Néanmoins des circuits géologiques sont aménagés et parfaitement documentés. A défaut d'échantillons de roches on peut rapporter de beaux clichés.

Enfin, le Centre culturel Aborigène offre toutes les informations utiles : géologie, vie locale, peintures aborigènes, artisanat …

Quoique moins touristique qu'Uluru, les nombreux sommets en formes de têtes de Kata-Tjuta et qui surplombent la plaine de quelque 500 m , entaillés de profonds et pittoresques défilés dans les conglomérats, sont géologiquement beaucoup plus intéressants.

Deux, parmi les trente têtes de Kata-Tjuta

Paysage du Centre Rouge

Le centre rouge Australien: Les Olgas ou Kata Tjuta

Le meilleur pour la fin!!
Le deuxième jour de notre périple dans le centre rouge, nous somme allés après un bon petit déjeuner avec le lever du soleil sur Uluru, les ce qui va nous plaire le plus: les 36 domes des Olgas (nom anglais) ou encore Kata Tjuta (nom aborigène).
Formé en même temps qu'Uluru, Kata Tjuta n'est pas un seul massif roc mais 36 avec une texture différente... ce sont d'énorme pouddingues (c'est dingue, non, Benoit?)!!
Parenthèse: (Uluru et Kata Tjuta sont deux restes d'évantail sédimentaires venant de la même chaines de montagnes, créés à la même époque donc. Kata Tjuta était plus proche de la chaine, en amont et regroupe des sédiments plus grossier (galets, cailloux de la taile d'un avant bras) alors qu'Uluru était plus en aval et rassemble des fins sédiments (sable). Les deux formations ont été compressées en même temps pour faire des dépots sédimentaires des roches. Les forces de compresison n'ont pas eu la même direction: au niveau de Kata Tjuta les couches ont été inclinées a 75°, alors qu'Uluru cela a été a 90° (verticale parfaite). Uluru a donc des stris qui forment des crevasses avec les temps (zones de faiblesses entre le strates, maintenant orientées vers la verticale) alors que Kata Tjuta s'est plus craquelé comme une tablette de chocolat. Avec le temps, chacun des carreaux s'ets dissocié et lissé, maintenant ils sont en forme de dome (comme des Nègres plutot) et ce sont d'énormes POUDDINGUES!! c'est ouf! la paroi n'est pas lisse mais toute irrégulière a cause des cailloux qui résistent un peu plus à l'érosion. Dans les bouts qui tombent entre les domes, les affleurements sont magnifiques)

Nous y avons vu un éléphant!:
avant de nous enfoncer dans le dédalle de dômes rouges:

Nous nous sommes baladées pendant 2 bonnes heures à travers les dômes mais apparemment nous n'en n'avons vu qu'un tiers! Il ont pas mal de trous sur leur surface qui seraient des impacts d'éclairs! Comme le terrain est plus que plat aux alentours, ils attirent d'autant plus la foudre et en plus ils concentrent des minéraux ferreux/ferriques donc ils prennent cher!

Pour les images:
- si le diaporama si dessous ne marche pas: http://picasaweb.google.fr/AnneLiseKL/KataTjuta220709?authkey=Gv1sRgCNCMiMiB6-nKowE&feat=directlink

- le diaporama:

mercredi 19 août 2009

Jeunesse australienne

Ce blog a pour but de vous faire partager mon quotidien durant les 16 mois passes a l'étranger et si le récit et la mise en page de mes "grosses" sorties touristiques prennent beaucoup de temps, j'ai l'impression de vous présenter qu'une partie de ce qui se passe et que vous ratez une partie de mon quotidien aussi, avec la rencontre de la culture locale. Ce n'est pas représentatif de ce que je vis réellement.

Je vous présente donc dans cet article ma rencontre avec Jo, le jeune australien qui vient d'emmenager dans la maison. Jo est souriant et il aime le monde. Jo se balade torse nu car il vient de me lancer nonchalamment son Tshirt dans la figure pour me demander mon avis quant a la supportabilite de son odeur. Jo s'en va en boite tous les soirs pour boire le plus d'acool possible. Jo boit le plus d'alcool possible AVANT de partir en boite car en boite cela coute plus cher. Jo vient de se faire larguer par sa petite copine qui apparemment prefere un type qu'il m'a decrit comme ressembalnt a un chien (?). Jo est content quand son ex petite copine n'est pas la quand il sort en boite et qu'il rencontre des "chicks" (poules) qui lui demandent de l'embrasser. Il est content quand son ex petit copine sort en boite avec lui car elle conduit la voiture et dort chez lui apres. Jo se nourrit aux nouilles chinoises instantannees 7j/7, 24h/24. Jo met des jeans troues pour sortir car autre chose qu'un jeans "c'est ringard". Jo me presente ses amis (18-19 ans) qui debatent sur le nombre de "chiks' qu'ils ont embrassees ou bien de celui qui a bu le plus le weekend dernier. Jo rigole quand je lui dis que la seule pillule que je prends est contraceptive et que meme si elle ne me rend pas stone, j'en prends tous les soirs et je continue a prendre la meme. Jo me demande s'il peut laver ses chaussettes avec ma lingerie et m'aider a etendre le tout. Jo a toujours un sujet de conversation et il est tres arrangeant, toujours d'accord avec tout le monde. Jo est vraiment rigolo et divertissant- a la maison, je le remercie pour l'animation qu'il amene pour mes dernieres semaines a Townsville!

En gros Jo me fais sentir super mature et d'une sagesse bouddique et je soutiens toujours et encore que la meilleure des soiree n'est pas celle ou on ne se rappelle pas de ce qu'il s'est passe!

samedi 15 août 2009

Le centre rouge Australien: Uluru

Icone de l'Australie, Uluru (= Ayers Rock) est très prisé par les touristes qui veulent y grimper, chose tout à fait interdite dans par la tradition indigène à qui appartient le Rocher. Comme le budget des touristes qui veulent grimper est assez généreux, les gens montent toutefois.
Lever de soleil
L'idée ne m'était pas venue de monter - je ne savais même pas qu'on pouvait y monter! Ce rocher est très impressionnant par ses couleurs, sa taille et ses formes, la balade le long de sa base nous a largement suffi en fait!
Coucher de soleil
Uluru parait rouge très rouge quand le soleil donne dessus, gris juste avant le lever du soleil, noir juste après et violacé lors d'un orgage. Autant vous dire que c'est un régal pour les photographes et nous nous sommes pas privées pour mitrailler ce gros roc posé sur le désert! De loin, il parait tout lisse mais de près on s'aperçoit qu'il est tout strié, c'est étonnant comme il change d'aspect selon le point de vue.

Pour les aborigène, ce rocher est un grosse aubaine: il cumule les précipitations qu'il stocke, donc il y a de l'eau, il y a des essences d'arbres rares et ... des animaux! Pour eux, cela représente un énorme supermarché quoi.
Bien sur, pour expliquer cet oasis au milieu de nulla part, la mythologie qui entoure le lieu est très dense et complexe. On peut y être initier mais étape par étape et en tant que touristes basiques venant pour la première fois, nous n'avons eu droit qu'aux histoires que l'on raconte aux enfants (puisque selon la tradition aborigène, on est aussi inculte qu'un enfant donc on ne peut pa accéder aux histoires les plus érudites et complexes). Les mythes expliquent la formation d'Uluru et de ses moindres recoins (pourquoi telle forme ici, tiens ce truc là ça vient d'où: tout a une explication) mais ils délivrent aussi des morales avec des fables. J'airais bien aimé en apprendre un peu plus mais le huide était minable et de toute façon je n'étais pas encore assez éduquée pour apprendre les histoires du niveau supérieur.
Nous avons eu droit au lever de soleil sur Uluru et au coucher du soleil sur Uluru. Ne sousestimez pas l'intérêt et l'argent en jeu pour ces deux moments: les voitures et bus affluent vers les parking désignés pour le lever ou le coucher et s'alignet dans un brouhaha infernal avant de cracher des hordes de gens armés d'appareil photos et d'alcool. Nous, nous ne faisons pas exception à la règle (sauf qu'on n'a pas l'alcool!)
Nous avons pu approcher ou voir Uluru à maintes reprises durant les 3 jours dans tour. Une fois en prenant le petit déjeuner sur la route pour les Olgas (Kata Tjuta), au retour des Kata Tjuta pour le coucher du soleil, en faisant des balades autour du rocher ainsi qu'un deuxième lever de soleil près du parking spécial pour, ce qui donne autant de lumières.
Pour être franche, Kata Tjuta, un autre site, a ma préférence et de loin devant Uluru, mais Uluru reste le "must be", LE truc à faire dans le coin. KataTjuta est un troupeau de domes de roches (36 en tout) proche de Uluru. Au lieu d'avoir un seul rocher au milieu de nul part, il y a 36 rochers au milieu de nul part et beaucoup moins de touristes! Kata Tjuta est aussi un site sacré pour les aborigènes et il a été formé à la même époque que Uluru, par le même phénomène géologique (si c'est pas fou tout ça!). Un autre article plus tard sur ces domes magiques, là je vous laisse avce un diaporama de photos sur Uluru avec des légendes pour vous expliquer un peu:

mercredi 12 août 2009

Humeur du moment: Farewell Rocketship

Children Collide - Farewell Rocketship

Verse 1-

This world it is not safe,

We must make plans to leave this place,

We’ll build a colony,

On nearby planets known to me,

Bridge-

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to all the ones I’ll miss,

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to war and politics,

Verse 2-

No time to warn your friends,

That they’ll stay here and meet their ends,

Sneak up without a trace,

And start a brand new human race,

Bridge-

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to all the ones I’ll miss,

Goodbye, goodbye, goodbye, goodbye, goodbye to war and politics,

Chorus-

Farewell rocket ship,

Farewell rockets ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Verse 1 again-

This world it is not safe,

We must make plans to leave this place,

We’ll build a colony,

On nearby planets known to me,

Bridge-

I tried, I tried, I tired, I tired, I tried to warn them it’s too late,

I’ll try, I’ll try, I’ll try, I’ll try, I’ll try my luck in outer space,

Chorus-

Farewell rocket ship,

Farewell rockets ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Verse 3-

We won’t need a doctor; we won’t need a scientist,

We won’t need an army, or a TV we’ll just need you and me,

*music*

Chorus-

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

Farewell rocket ship,

We won’t need an army, or a TV we’ll just need you and me.


http://www.youtube.com/watch?v=F5gDtqTJcM0