vendredi 21 novembre 2008

La randonnée en Nouvelle Zélande

Avec un tuteur de stage qui me bloque dans l’avancée de mes expériences et un temps pourri pour le weekend a venir, je crois avoir du temps et aucun remords pour vous écrire a quoi ressemble la randonnée en montagne dans les volcans de Nouvelle Zélande.

Le weekend dernier je suis retournée dans le Taranaki, région du sud ouest de l’ile nord (ce n’est pas grave si vous ne visualisez pas tout a fait ou c’est, il y a une carte pour vous aider).


Agrandir le plan

http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=113917033655519853825.00045c2866db7ed8dce08&ll=-39.320687,174.076996&spn=0.033465,0.07596&z=14

J’aime bien cette partie de l’ile du Nord car elle n’est pas aussi touristique que le reste de l’ile alors qu’il y a à la fois la mer et ses plages de surf et le parc national de Taranaki avec le mont Taranaki (c’est facile a retenir, hein ? tout s’appelle Taranaki dans le coin !la région, le parc national, le volcan qui est au milieu)qui offre de belles randonnées a faire.

Cette fois –ci deux autres filles du laboratoire étaient de la partie et nous sommes montées jusqu’au sommet du cratère secondaire du volcan Taranaki (qui s’appelle le pic Fanthams et non Taranaki II, ok, TOUT ne s’appelle pas Taranaki. Mais bon, s’appeler Fanthams c’est pas mal non plus, ca fait rêver, non ?). Bref, nous partons pour l’ascension du fameux pic et comme on n’est pas des cruches on s’attend a ce que cela monte bien sur… mais la surprise c’est qu’il y a des marches. En fait il n’y a que des marches ! Des milliers de marches !! Juste à la fin, nous montons sur des scories, c'est-à-dire des petits cailloux, comme des graviers de lave. (Ceci est un message cache : monter sur des scories= marcher sur des billes dans une pente, deux pas en avant, un pas en arrière).

Entre nous je préfère encore les marches car il y a moins de risque de basculer en arrière et glisser sur 3 mètres en contrebas.


Une fois au sommet (1966m d’altitude), après seulement 3h de marche, nous sommes bien contentes : la vue est magnifique, nous sommes au-dessus des nuages et comme nous prévoyons de dormir au sommet (il y a un refuge, nous ne sommes pas des tarées, nous n’allons pas dormir sous tente là-haut !), le coucher de soleil s’annonce très joli a voir !

Après une nuit bien au chaud, faut bien redescendre et bien que la vue reste toujours autant à couper le souffle, nous avons quelques passages difficiles sur les névés qui ont gelé durant la nuit et que nous devons traverser. Sensations garanties quand on regarde en bas et que l’on se rend compte que si on glisse sur le névé super glissant, on chute de 100m dans le vide pour atterrir sur des rochers (sans neige cette fois-ci les rochers, rien pour amortir en plus). Bref, après avoir fait les passages difficiles sur neige, on peut redescendre les scories et ça c’est beaucoup plus rigolo et facile : un pas en avant et on glisse comme sur des skis sur 1 mètre !


Et après.. Au lieu de revenir au parking par le même chemin, nous décidons de prendre un boucle pour 7h de marche. En gros, nous nous attendions à marcher à la même altitude pendant 2h, descendre pendant une heure, puis remarcher a la même altitude (pseudo plat) pendant 3h.

http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=113917033655519853825.00045c268f47d8b39bd08&ll=-39.320952,174.081459&spn=0.033465,0.07596&z=14


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En réalité seul le premier bout de la boucle a rencontrer nos attentes, après ce fut : des marches et des marches et des escaliers et aussi des échelles en y repensant, pour descendre puis pour la deuxième partie ou il devait y avoir du pseudo plat. On montait puis redescendait des escaliers, ce qui est un peu lassant. Vous allez me dire que nous avons bien eu quelque variantes, comme l’escalier ou la dernière marche vous mène dans le vide (le chemin ayant été emporte dans un éboulement), l’escalier que vous devez descendre comme une échelle car il est trop raide, l’escalier aux marches de 1m de hauteur que vous devez escalader et tout…mais ça reste des escaliers ! Pourquoi est ce que j’insiste sur les escaliers ? Parce que le lendemain, le surlendemain et le jour après le surlendemain, je ne pouvais plus ni descendre ni monter un escalier, plier les jambes était impossible, juste s’asseoir sur les toilettes revenait à un exercice de flexion hardcore et que je marchais comme Robocop dans la rue. Vous l’avez compris il est apparu que monter et descendre des escaliers pendant 48h ca donne des courbatures de folie dont vous pourriez vous passer allégrement. Et non, ce n’est pas parce que je n’ai pas assez de muscles, nous étions toutes les trois touchées par le phénomène Robocop ! Prenez donc garde, la randonnée en Nouvelle Zélande demande une préparation à la montée et descente intensives de marches !

Autre astuce : si vous voulez vous débarrasser des courbatures : faites du sport ! Et oui, qui l’eu cru ? C’est le Touch Rugby, qui demandant ma présence si utile pour la compétition inter laboratoires sur le campus, m’a sortie de mon état d’handicapée. Vous pouvez aussi tomber amoureux (se) de l’ascenseur hydraulique pour monter et descendre un étage seulement (celui-ci est devenu mon une de mes machines préférées au laboratoire).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

trop fou ta balade encore, ça a du être bien sympa! Faut mettre des crampons sous les chaussures, ou des chaussures de rugby, lol!
Avec Victor on s'est lancé à 3.pm pour un tour de 3-4h dans les canyons alors que le soleil se couche à 5.pm! Du coup on a gazé sur le chemin et on est arrivé à 4h30, juste à temps pour admirer le coucher de soleil!
Je veux bien parier que demain on va avoir du mal à marcher...
LOL
A bientôt pour de nouvelles aventures!
Frigo...