lundi 2 mars 2009

Voyage spatio temporel

Voyage spatio-temporel : vous en avez rêvez, je l’ai fait et vous n’allez plus en rêver en lisant la suite

Bon, petite mise à jour : je suis partie de Nouvelle Zélande le weekend dernier, le 1er Mars pour être plus précise, pour commencer mon second stage de six mois en Australie. Je suis à Townsville, dans le Queensland, qui se situe au Nord Est de l’Australie, sous les Tropiques. Il faut donc chaud et humide ici MAIS il ne pleut plus comme il pleuvait en février (rivière en crue au-delà de 6 mètres du pont qui la traverse, par exemple).


Le voyage a été assez épique (point de vue personnel mais come vous n’y étiez pas, vous ne pouvez pas dire grand-chose, encore moins remettre en cause mon jugement). D’abord je me lève à 4h du matin dans une auberge de jeunesse pourrie de chez pourrie à Auckland, il pleut et tout. La navette pour l’aéroport me stresse en arrivant avec 10 minutes de retard à 4h40. Puis vient l’enregistrement à 5h45…pour la première fois de ma vie la dame de l’enregistrement me demande de poser mon bagage a main sur la balance (13kg) et mon sac a dos (11kg)… « Vous savez, le bagage a main est limité à 7kg et un PETIT sac à main, alors si en plus vous avez votre ordinateur portable et 24kg, ça va pas le faire » (OK, elle ne m’a pas dis « ca va pas le faire » mais c’était tout comme). J’ai donc du défaire mes valises et sacs, mettre à la poubelle les papiers pas utiles pour le moment, endosser une laine polaire, une veste et mon K-way dans l’aéroport à 25degrés… Gros coup de stress donc, surtout que je suis arrivée à la sécurité à 6h avec pas beaucoup d’avance (bref limite en retard) pour l’embarquement. Evidemment, on m’a refait peser ma valisette que j’avais comme bagage à main que j’avais allégé à 7kg tout pile en mettant tout le reste dans le sac à dos et bien que j’ai serré très fort les fesses, on m’a demandé ce qu’il y avait dans mon sac à dos pour savoir s’il y avait besoin de peser où non ledit sac à dos et me refouler ou no à l’embarquement pour payer 16$ le kg supplémentaire.. ET LA : je ne sais pas comment l’idée de génie de dire « ce sont des papiers pour mon stage » (genre en plus la dame n’en a rien à foutre que je fasse un stage en plus ! Elle ne sait même pas où je vais) ; Retenez bien cette réponse, c’est la bonne apparemment, bien que ce soit un gros mensonge grotesque. Bref, j’arrive juste à temps pour acheter un croissant et un café pour utiliser mes derniers dollars néozélandais à (pas el temps de faire les boutiques malheureusement). Enfin, commence à 7h45 mon voyage spatial de Nouvelle Zélande en Australie qui sera aussi un voyage temporel.


J’ai eu une petite pensée triste à l’idée de quitter la Nouvelle Zélande où j’ai passé de bons moments bien que cela ne soit pas non plus mon pays fétiche. Durant le vol je n’arrêtais pas d’attendre le repas car j’avais vraiment la dale, il n’y a rien de nouveau donc à vous raconter. Par contre… quand l’avion s’approchait de Brisbane, ville australienne au sud de Townsville où je devais faire escale, j’apprends que je dois récupérer ma valise en soute, la douane, la quarantaine avant de réenregistrer ma valise en soute et me diriger vers le domestique domestique pour mon prochain vol ; Bref, je stresse. Il y a un décalage de deux heures entre Brisbane et la Nouvelle Zélande, il est 9h25 à l’atterrissage (réussi en passant). Etant au dernier rang de l’avion, je sors de l’avion et je stresse. Je récupère ma valise en soute, passe la douane… et fais la queue pour la quarantaine…Il est 9h50, j’ai 45 minutes avant l’embarquement pour le second vol. Je stresse. Je passe la quarantaine (le gars était tellement blasé qu’il n’a pas insisté pour nettoyer les chaussures de marche avec du crottin que je portais). Bref, je sors de l’aéroport pour me diriger vers le transfert pour les vols domestiques qui se présente à moi avec une queue de 50 mètres , il parait qu’une fois après avoir fait ladite queue et enregistrer mon bagage en soute il faut que je prenne un TRAIN de l’aéroport pour aller au terminal domestique. Je commence la queue, dégoulinante de sueur dans l’aéroport australien avec une laine polaire, une veste et un Kway. Je profite de l’avancée super lente de la file pour changer mon sac à dos pour un sac en bandouillière qui supporte le même volume et poids mais qui n’attire pas l’attention des contrôleurs des bagages à main (toute une tactique !) ; mais bon tout ça c’ets bien joli mais la file n’avance vraiment pas il est 10h10 et je suis loin d’enregistrer mon gros bagage à temps pour aller au terminal domestique et sauter dans mon avion ; Donc je stresse mais je demande aussi avec l’air super contrariée à la première dame de l’aéroport qui passe si elle pense que j’ai le temps de prendre mon avion et s’il n’y a pas moyen de transférer en priorité les gens qui ont un avion dans 20 minutes dans un autre terminal. Ça marche très bien figurez-vous, je passe à 10h15 devant tout le monde et fait enregistrer mon gros bagage à main (qui a pris 4 kg depuis l’aéroport d’Auckland alors que je n’y ai pas touché à celui-là) et file vers la gare pour attraper le train qui passe quatre fois par heure pour le terminal domestique. Il est 10h25 quand le train arrive, 10h30 quand je débarque au terminal et 10h35 tout pile à temps quand j’arrive à) ma porte d’embarquement après avoir passé les contrôles de sécurité. SURPRISE !! il y a deux pelés et trois tondus…MAIS l’embarquement pour mon vol est bien indiqué comme étant à cet endroit à 10h35…Je demande l’heure à un des deux pelés et tris tondus.. il est 9h35 !!! Et ouiiiiiiii il faut compter avec l’heure d’été en ce moment, ce qui fait qu’il n’y a pas 2h de décalage mais 3 en fait en ce moment entre la Nouvelle Zélande et là où je suis maintenant.


Bref, j’ai poirauté pendant une heure devant la porte vu qu’il n’y avait pas de boutiques comme dans le terminal international..

Une fois arrivée à Townsville, j’ai été accueillie par la femme de maitre de stage et mon maitre de stage ensuite pour rester quelques jours chez eux en attendant de trouver un logement. J’étais exténuée par ce voyage spatio-temporel avec de transfert de terminal et de bagages à tout bout de champ !


Agrandir le plan

La semaine prochaine je commence un stage au CSIRO à Townsville sur l’érosion en climat semi-aride et recherche une maison à partager avec des gens pas trop chelous…toute une aventure encore mais un bon moyen de découvrir e quoi ressort la population, épisode qui viendra prochainement.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Bah dis donc! C'était pas de tout repos ma pove cocotte! Et pour un frigo être si chaudement couvert nuit gravement à la santé!
(Moi j'ai toujours été contrôlée pour le poids même de mes bagages à main également...)
Bisouilles et bonne arrivée tout de même!

Anonyme a dit…

en fait ca y est j'ai enfin reussi a me connecter a ton blog... ca me rappelle l'un de mes retours des states ou j'avais embarqué la derniere à un changement à londres... (j'avais pas osé doublé tout le monde dans la queue moi...). Donc je compatis grave !!

Anonyme a dit…

Eh bien je vois que mon changement à l'aéroport de México n'est rien comparé à ce que tu as enduré. J'imagine à peu près le stress... tu racontes cela très bien en tout cas!

Anonyme a dit…

Ma co je te soutiens, même depuis l'autre bout du monde ! Te voilà au pays des kangourous, embrasse marie do de ma part ! ;-)

Anonyme a dit…

Ouai Lilou !! Au final t'es qd meme bien arrivee, c'est l'essentiel... Et puis tout ce stress et ces efforts t'offrent une super excuse pour abuser du chocolat (si tu en trouves..) !

P-A

ps : si le sac a pris 4 Kg, peut-etre que tu as un cadeau ou un petit passager clandestin dedans..

Anonyme a dit…

AAAAAAAAAAh je kiffe quand les gens conmpatissent, ca fait du bien!! je devrais me plaindre plus souvent, tiens!

Anonyme a dit…

Tiens, c'est bizarre tu avais faim dans l'avion... j'imagine les borborygmes dont tu as dû flatter tes voisins de cabine !! A des kilomètres de haut dans un avion à des milliers de kilomètres des bons fromages français, ça doit être terrible !
Bizz
Sami